Aimer consiste à vouloir que l'autre soit lui et en même temps désirer que l'autre fasse partie de nous, réduire en ce sens son caractère anoyme : l'autre n'est pas seulemement l'autre, il est celui que j'aime. Mais le miracle de l'amour réside dans le fait que, justement, tout en étant mien, l'autre ne cesse pas d'être autre.
Si le désir de possession, inhérent à tout amour, est impossible à satisfaire, sans doute faut-il non pas en conclure à une sorte de fatalité, mais y voir au contraire une chance. La solitude des moitiés, l'impossibilité de manger l'autre, de l'avoir en soi et pour soi, est la condition même de l'amour.
La nature n'est-elle pas ce qui ne dépend pas de nous, ce qui est et subsiste sans notre concours?
Dans ces conditions, ne faut-il pas nier son existence pour affirmer notre liberté?
Tout homme devrait s'intéresser à la philosophie, quel qu'il soit. Car philosopher, c'est penser à l'existence et à la mort, c'est penser ce que l'on vit, c'est vivre deux fois.
L'hédonisme a toujours été une voie de détresse. Une sexualité sans âme, sans sentiment, sans amour, réduite à sa plus simple expression physique, ne saurait contenter un homme.
L'altérité de l'autre n'est pas pour autant effacée par la communion charnelle. Même dans le corps à corps, l'autre reste autre. Son mystère, malgré sa nudité, ne se dévoile pas.
Livre conçu comme une grande dissertation sur le thème de la "Parole". Les citations des auteurs sont méditées et commentées, de Platon à Heidegger, en passant par Austin, Gusdorf et Merleau-Ponty. Le livre est très pédagogique et conçu pour faire réussir les étudiants aux concours des grandes écoles de commerce. L'auteur enseigne en CPGE commerciales depuis plus de dix ans.
A lire cet été ou pendant l'année !
Un ouvrage décisif, clair et efficace pour réussir ses dissertations de concours.
L'auteur médite sur LA NATURE dans son rapport à la liberté.
L'amour est ainsi, mes enfants chéris : à la vie à la mort. Et il n'y a pas plus heureux que l'amour. C'est ce qui vaut la peine de vivre.
Sacrifier notre présent pour notre passé ou notre avenir revient à gâcher la seule réalité qui nous est donnée de vivre : le présent.