Au fond le principe en était plutôt simple: le haïku visait la juxtaposition de l'immuable et de l'éphémère. Un bon haïku contenait idéalement une référence à la nature (kigo) ou à une réalité pas seulement humaine. (..)
L'art du haïku était celui de l'instantané, du détail. Il pouvait s'agir d'un fragment de vie, d'un souvenir, d'un rêve, mais c'était avant tout un poème concret en appelant aux sens et non aux idées. (p.65)