Ce qu'elle aimait dans le théâtre de Racine, c'était ce modèle accompli de la tragédie, l'intrigue qui naît du choc des passions, la peinture des personnages et, surtout, la métrique, la musique absolument parfaite du texte. Je pense que c'est cette fascination pour Racine qui a fait qu'elle n'écrivait jamais deux lignes sans que le rythme fût juste, sans que la phrase fût parfaitement équilibrée. "J'équilibre les phrases (...), je vérifie le rythme. Dans une phrase de roman, le nombre de pieds n'est pas fixé, mais on sent très bien si la phrase est boiteuse en la tapant ou en la prononçant à haute voix."