Ce qui compte, c'est la souffrance, il faut que tu le comprennes. Au début, j'ai tué quelqu'un presque par hasard, j'ai ressenti remords, répulsion, dégoût de moi. Et très vite, plus par curiosité qu'autre chose, j'ai tué de nouveau, et cette fois, j'ai éprouvé des sensations, disons, agréables, apaisantes, un peu comme celles procurées par une bière bien fraîche à un alcoolique après une période de sevrage, ou par la première nuit d'amour à des amants séparés depuis longtemps.