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3.43/5 (sur 7 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Diana Faujour Skelton a été volontaire dans des quartiers défavorisés de différents pays, dont les États-Unis.

Elle est diplômée de la Washington International School et d'histoire de l'Université de Cornell.

Membre de l’équipe de coordination nationale d’ATD Quart Monde en Grande Bretagne, elle a aussi fait partie de la délégation générale du Mouvement.

Twitter : https://twitter.com/dianaskelton

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Bibliographie de Diana Faujour Skelton   (1)Voir plus

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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
- Les séismes en 1988 en Arménie ont été très graves, et ma famille vivait au mauvais endroit. Mes parents ont été tués sur le coup. Plusieurs autres membres de notre famille sont décédés de leurs blessures dans les jours qui ont suivi. (...) En 1990, quand les frontières sont devenues plus faciles à franchir, je suis parti vivre à New York.
- C'est horrible ! Mais vous n'avez pas le mal du pays ? Est-ce que vous sentez que vos racines sont toujours là-bas ? (...)
- Je suppose que tout immigrant garde un sentiment d'appartenance, même vis-à-vis d'un lieu où il ne veut pas retourner.
(p. 108-109)
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[ Etats-Unis ]
Elle raconta qu'en contrepartie des aides sociales elle avait dû accepter un travail qui consistait à rester debout dehors et lessiver le même mur plusieurs fois d'affilée. Non seulement cette tâche était inutile, mais en plus les heures qui lui avaient été affectées la mettaient dans l'impossibilité d'emmener ses enfants à l'école.
(...)
Helen Jansky, professeur dans une université publique, commença à présenter les récents changements juridiques locaux et nationaux concernant le travail, les services sociaux et l'embauche.
La présentation se déroulait comme prévu, quand Mme Jones interrompit Helen d'une voix forte et angoissée : "Quel est l'intérêt de toutes ces lois s'ils ne nous laissent pas élever nos propres enfants ? On m'a dit que si je ne mettais pas mon petit-fils sous Ritaline, je risquais de me le faire enlever. C'est vraiment une honte d'avoir des idées comme ça dans la tête."
(p. 32-33)
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Jesse [Afro-Américain] se remémorait son dégoût face au regard que les autres étrangers posaient souvent sur les Tanzaniens. Un riche homme d'affaires anglais qu'il avait rencontré lui avait annoncé : « Je suis venu ici car la vie n'est pas chère. Tu peux embaucher un cuisinier qualifié et un chauffeur pour presque rien. Mais notre présence ici est un rappel quotidien aux Africains qu'ils sont incapables de gérer leurs propres pays. (...) » Dégoûté, Jesse s'était assuré de garder ses distances avec les expatriés après cette rencontre.
(p. 90)
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L'Angleterre, les États-unis et la France, et certains autres pays proclament que la démocratie est le plus important des droits de l'Homme, mais pouvoir mettre fin à la sous-nutrition et à la misère, cela fait aussi partie des Droits de l'Homme. Et vos pays ont de l'argent, regardez combien ils en gaspillent sans mettre fin à la pauvreté.
p 294
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Les gens ne devraient pas oublier que demain ils pourraient perdre la santé, leur emploi ou leur logement. Aujourd'hui ils prennent tout ça pour acquis mais demain, on ne sait jamais ce qui peut arriver.
p 242
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- Prenons les leaders syndicaux. Nous attendons d'eux qu'ils parlent au nom de plusieurs milliers de personnes. Nous attendons d'eux qu'ils parlent non seulement des souffrances mais aussi des solutions proposées.
- Et personne ne leur pose des questions personnelles ?
- Exactement. S'ils parlent des difficultés du travail à la chaîne ou sous terre dans une mine, ils parlent d'un point de vue collectif. Quand tu introduis un intervenant qui vit dans la pauvreté, les attentes ne sont plus les mêmes. Les gens veulent entendre quelque chose de profondément personnel sur son passé et ils ne lui demandent pas d'évoquer les façons de changer l'avenir ensemble.
(p. 57-58)
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Notre histoire [Arménie] est pavée de pauvreté et d'oppression. J'ai étudié l'économie parce que je voulais trouver un moyen de sortir mon peuple de cette situation. Plus je lisais et j'étudiais, plus j'apprenais sur les tragédies d'autres peuples : la colonisation, l'esclavage, l'apartheid, la Shoah. La haine et le racisme ont participé à créer ces injustices, mais le commerce a aussi joué un rôle. L'esclavage a aidé à rendre l'agriculture rentable, les victimes de la Shoah ont été assassinées mais aussi pillées de tout ce qu'elles possédaient. L'apartheid et la colonisation ont systématiquement volé aux gens leur travail, leur territoire, leurs ressources.
(p. 102)
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