Si on me demandait à qui appartient la terre, je dirais : au vent qui brasse bien plus d'arpents que n'en possédèrent jamais les Radziwill ou les Zamoyski, courbe les blés en longues ondes dans la plaine, renverse des arbres, prélève sa dîme d'ardoises. Qui, de tout hommes, fait un manant obligé de se découvrir sur son passage, de toutes femme une serve dont il dénude les jambes et fouit les cheveux à son caprice.