Je croyais aimer la pluie, en fait je la connaissais mal. Celle que j’aimais, c’était la pluie apprivoisée de la ville, adoucie par tous les obstacles que les toits des immeubles mettent sur son chemin, et réchauffée par la chaleur qui monte du pavé. Sur la lande, fouettée par le vent, aigrie par le froid, la pluie était hostile.