Personne ne semblait, ou ne voulait s'apercevoir que ces dernières années ressemblaient étrangement aux années d'avant-guerre : une crise financière débouchant sur une crise économique, puis une crise sociale avec l'augmentation dramatique du chômage de masse et de la précarité ; la propension des plus riches à amasser toujours plus de richesses comme s'ils voulaient en profiter immédiatement avant le saut dans l'inconnu et le retour aux "folies des années trente" avec le besoin de faire la fête, dans le strass et les paillettes, jusqu'à l'étourdissement précédent l'échéance fatidique...