Il n'avait pourtant que trop conscience de l'inutilité des prières. Elles n'avaient été d'aucun secours lorsque le cancer avait consumé sa sœur en neuf mois à peine. Épuisée, fébrile, mais toujours déterminée à lui donner du courage, à le consoler, elle plaisantait : "Je vais mettre autant de temps à quitter ce monde que j'en ai mis pour y venir."