Dominique Baqué

Au moins au niveau de l'illustration, c'est banal, fade, quand ce n'est tout simplement pas sordide. Comme si, dans la photo contemporaine, on ne savait pas sortir d'une forme de naturalisme qui essaye constamment d'éviter l'anecdote. Visuellement extrême, surtout dans l'ennui.

Très belle monographie sur Anselm Kiefer.



Une exposition est ouverte en ces temps de confinement au Bourget à la Galerie Gagosian



Très intéressante, avec notamment quatre très grands tableaux, peints juste avant le Covid mais très évocateurs, dans un espace parfaitement adapté.



Visite recommandée

La première qualité de ce livre, c'est qu'à mon avis, la narratrice analyse parfaitement les comportement des personnes qui s'adonnent aux sites de rencontres. Sans assommer le lecteur de théories ronflantes, elle fait part de ses expériences, puis explique ce qu'elle en retire. Sans être passée par là, je connais certaines choses, et tout ce qu'a expliqué la narratrice ne m'a pas étonnée. Certains comportements m'ont un peu effrayée et écoeurée, mais pas surprise. En effet, on dirait que pas mal de personnes aux goûts bizarres traînent sur ce genre de sites...



Ce livre a un petit parfum d'interdit. J'ai apprécié de découvrir les aventures de la narratrice sans connaître ses désillusions. Non que j'aurais voulu m'inscrire sur un site de rencontres, mais étant sûre que je ne prendrais jamais les risques qu'elle a pris, j'ai lu ses mésaventures avec l'impression de braver mes propres interdits, et d'en ressortir impunie. Cela a quelque chose de grisant.

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Dominique Baqué donne son avis sur l'époque au travers de minis pamphlets sur les sujets les plus divers : Arts ; culture ; société ; réseaux sociaux ; audiovisuel ; nouvelles technologies etc

Côté idéologie, on a affaire à une féministe de gauche ultralaïcarde qui réagit comme une féministe de gauche ultralaïcarde sans surprise donc, à part quelques (rare) propos dissident s'émancipant de la ligne, notamment sur la baisse du niveau de la langue ; les viols commis par des migrants durant le nouvelle an 2016 dont elle ne nie pas l'existence (ce qui est déjà énorme) ou son gout modéré pour le cinéma d'Abdellatif Kechiche.

Bref une lecture qui n'apporte rien.

Ouvrir cet ouvrage, c’est pousser la porte du somptueux appartement de la rue de Babylone, dans le très chic 7e arrondissement de Paris.
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