Olivier habite maintenant près de l'Odéon. Parfois, en rentrant de ses cours, lorsque son cœur est trop lourd, il fait un détour par la rue de Sèvres. Il attend contre le mur d'en face la fermeture du magasin et, à sept heures précises, il traverse la rue et il entre. Catherine ferme alors doucement la porte derrière lui et tire les rideaux de son arrière-boutique. Puis, sur la moquette grise, il lui offre tendrement des souvenirs épars de ce plaisir de chair qu'elle a payé de sa vie, de ses rêves, de son sang, pour devenir à jamais cette femme éclaboussée.