D'un côté, j'aime l'humanité. A l'autre bout, dans son double, je l'écarte, je n'en veux pas...J'ai des aspects de ma personnalité qui m'incitent à la bonté; et d'autres, non. De toute façon, rien n'est perdu, puisque je me sers de tout, mais cette espèce de dualité de nature est constante. (...)
Je vis en permanence sur deux niveaux : il y a l'extrême bonheur de vivre, et l'extrême peur de vivre. Et je me sens innocente. Ecrire, c'est vivre deux fois et donc assumer son double. (p.39)