...celui qui dit les mots avec sa bouche tue le monde, le noie, puis le sauve par la peau du cou, apocalypse minuscule qui suinte, caquette, glousse, couine, miaule, ânonne, beugle, siffle, coasse, brame, brait, stridule, grogne, grince, vitupère, grimace, guerroie, et le vertige de sa gravité le couche ensuite à même la terre comme une bête, d'où il se relève longtemps après, sans visage, et celui qui l'écoute l'entend, les hommes alors se rassemblent, le pire devient lumineux, autour d'une ressemblance où le livre enfin est un miroir.