Chaque regard porté sur le chemin, sur la maison de l'autre côté du trottoir, l'arbre devant la porte, oui, chaque regard donne une direction, un mouvement, quelque chose comme une joie simple.
Et même assis pour écrire, j'ai l'impression d'avancer, d'être là, tout simplement, au cœur du foisonnement qui pousse la sève au printemps à grimper dans les écorces, pour redescendre sous terre à l'automne, le même élan, le même désir de racine dans le terreau de ne rien posséder, ni moi, ni rien, ni les autres.