Tout le ciel remonte à la surface avec une belle lumière pour guérir, m’envoler, germer et renaître. Pourquoi résister à la légèreté qui me dépossède.
Les leçons du ciel sont innombrables, à peine des murmures de lumière, des bruissements de rien.
Le ciel est trop vaste, on a peur, il faut apprendre à laisser entrer ce parfum sans parfum, cette image sans image, cette présence sans présence, une douceur contemplative sommeille au cœur de la sauvagerie, un désir sans corps, sans bord à caresser, un tourbillon dans le remuement des arbres. Je sais qu’on ne peut pas boire le ciel mais être bu par lui, oui. Le vertige ensuite est doux comme le sommeil’