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Citation de Jcequejelis


Dans la nuit opaque du 8 novembre 1918, les avant-postes français de la 166e division, voient clignoter les phares d'un convoi d'automobiles venant de La Capelle. La sonnerie du cessez-le-feu les transporte de joie : ce sont les plénipotentiaires allemands annoncés par télégramme spécial.
(...)
En territoire français, on fait monter les parlementaires allemands dans un train spécial. A 7 heures, épuisés, transis et le menton rugueux, ils atteignent le carrefour de Rethondes où les attend le maréchal Foch dans son wagon-salon. La délégation ne comporte aucun membre du Grand Etat-Major à qui sera ainsi épargné l'humiliation de cet instant.
Glacial, le Maréchal remet les conditions d'armistices et accorde soixante-douze heures pour les accepter. Les troupes allemandes devront évacuer dans les quinze jours les territoires occupés, Alsace-Lorraine comprise. Les Alliés établiront trois têtes de pont sur le Rhin, recevront d'énormes quantités de matériel militaire et placeront les principales unités de la flotte de guerre sous séquestre. Ces conditions équivalent à une capitulation.

478 - [p. 25-26]
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