Ce livre n'est rien de moins que le récit et la justification de l'écrasement de la Révolution allemande, survenue en 1918, par des milices illégales fascistes, (celles qui donneront naissance au SA et aux SS nazis, qui ne sont pas nées de génération spontanée, avec le mot en 1919. Ridicule de jouer sur les mots !).
Dominique Venner (qui depuis a montré qui il était) fait, ici, l'apologie de ces para-militaires qui se livrent à la pire répression et prépareront l'arrivée de Hitler au pouvoir. (voir La Nuit des longs couteaux, de Bloch)
Assimilables à l'armée franquistes ou à celle de Pinochet, ces milices fascistes n'ont rien d'admirables, ni de chevaleresque, malgré tout le mal que se donne l'auteur pour nous le faire croire, quand lui-même reconnait que la Révolution n'est que le résultat de la famine découlant de la guerre stupide voulue par Guillaume II.
Venner voit de la « chevalerie » là où il n'y a que des bandes d'assassins et du patriotisme où il n'y a que la défense du système en place, qui a mené l'Allemagne à la faillite de 1945 et à sa partition, sans compter le renforcement du bloc communiste.
Bien sur on justifie l'illégalité de cette répression en accusant les adversaires des pires intentions (comme si ces voyous savaient ce que nous avons appris depuis), alors qu'on ne veut en réalité que faire taire toute opposition comme ce fut le cas sous le IIIe Reich.