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EAN : 978B0041B3SDU
Robert Laffont (30/11/-1)
1/5   1 notes
Résumé :
Baltikum (Dans le Reich de la défaite, le combat des Corps-francs.1918-1923)
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'auteur de cette critique pourrait-il expliquer comment les Freikorps auraient pu être fascistes, il sont nés juste après le 11 novembre 1918 et avant la création des Fasci di Combattimento le 3 mars 1919?
Noske, ministre de l'intérieur avait son propre FK, il était social-démocrate. Il les a utilisé pour la lutte contre les Spartakistes qui menaçaient de faire une République soviétique allemande avec la Volskmarine division qui a commis aussi des crimes et utilisé la terreur.
L'envoi de ces FK en Lettonie pour endiguer l'arrivée de l'armée rouge aux frontières orientales arrangeait bien les Alliés qui ne voulaieent engager aucune troupe.
C'est lorsque les barons baltes ont décidé de destituer Ulmanis par leur homme-lige, le pasteur Needra que les Alliés ont décider d'armer les Lettons. Je rappelle que les FK ont secouru la population germanophone massacrée à Riga dans d'horribles circonstances par les Gardes Rouges.
Certes, il y avait des aventuriers et des crapules parmi les Freikämpfer mais il faut garder en tête qu'il y avait un risque de bolchevisation de l'Europe orientale et les Français et Anglais y ont trouvé leur compte, cette marée rouge s'est arrêtée aux portes de l'Allemagne grâce aux FK.
Pour finir, la Pologne a profité de la situation politique pour s'accaparer la Haute-Silésie de force, alors que'il y avait une majorité de population germanophone. le plébiscite de 1921 l'atteste. C'est encore grâce aux FK que cette province a pu restée attachée en partie au Reich (l'Allemagne demeurait encore le Reich à cette époque de Weimar).
Quel est le rapport avec l'armée de Pinochet ou de Franco (armées régulières), alors qu'un FK est composé de volontaires ?
Lisez Haute-Silésie, de Rémy Porte, lui n'est pas catalogué.
Cordialement
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Ce livre n'est rien de moins que le récit et la justification de l'écrasement de la Révolution allemande, survenue en 1918, par des milices illégales fascistes, (celles qui donneront naissance au SA et aux SS nazis, qui ne sont pas nées de génération spontanée, avec le mot en 1919. Ridicule de jouer sur les mots !).

Dominique Venner (qui depuis a montré qui il était) fait, ici, l'apologie de ces para-militaires qui se livrent à la pire répression et prépareront l'arrivée de Hitler au pouvoir. (voir La Nuit des longs couteaux, de Bloch)

Assimilables à l'armée franquistes ou à celle de Pinochet, ces milices fascistes n'ont rien d'admirables, ni de chevaleresque, malgré tout le mal que se donne l'auteur pour nous le faire croire, quand lui-même reconnait que la Révolution n'est que le résultat de la famine découlant de la guerre stupide voulue par Guillaume II.

Venner voit de la « chevalerie » là où il n'y a que des bandes d'assassins et du patriotisme où il n'y a que la défense du système en place, qui a mené l'Allemagne à la faillite de 1945 et à sa partition, sans compter le renforcement du bloc communiste.

Bien sur on justifie l'illégalité de cette répression en accusant les adversaires des pires intentions (comme si ces voyous savaient ce que nous avons appris depuis), alors qu'on ne veut en réalité que faire taire toute opposition comme ce fut le cas sous le IIIe Reich.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le souvenir de Kerinsky, ce démocrate qui chauffa le lit des bolcheviques russes, hante cette nuit (9 novembre 1918). Ebert (nouveau chancelier) se sait à la merci d’un Lénine allemand. Certes, il s’appuie sur un parti puissant (social-démocrate), le premier d’Allemagne. Il jouit du soutien des plus grands syndicats. Mais ces forces ne pourront donner leur mesure sans un minimum d’ordre. Pour cela, il faut mettre fin à la guerre à l’Ouest, préserver les frontières orientales du Reich, éviter la guerre civile. Comment y parvenir sans le concours de l’Armée ? Pour Ebert, celle-ci est la grande inconnue et le premier des soucis.
Soudain, la sonnerie du téléphone secret qui relie directement la Chancellerie au Grand Quartier Général de Spa, rompt le silence pesant du bureau. Ebert qui ignore l’existence de cette ligne, décroche plusieurs postes avant de soulever l’écouteur portant le numéro 988. Il entend la voix du général Groener qui lui parle au nom du Feld-Maréchal Hindenburg.
Cette conversation imprévue entre deux hommes que tout sépare, sauf l’horreur du chaos, scelle l’accord fondamental qui va décider du sort de l’Allemagne. Ebert assure qu’il garantira l’existence du corps des officiers. En échange, Groener met l’Armée à sa disposition pour « combattre le bolchevisme ».

484 - [p. 34]
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Dans la nuit opaque du 8 novembre 1918, les avant-postes français de la 166e division, voient clignoter les phares d'un convoi d'automobiles venant de La Capelle. La sonnerie du cessez-le-feu les transporte de joie : ce sont les plénipotentiaires allemands annoncés par télégramme spécial.
(...)
En territoire français, on fait monter les parlementaires allemands dans un train spécial. A 7 heures, épuisés, transis et le menton rugueux, ils atteignent le carrefour de Rethondes où les attend le maréchal Foch dans son wagon-salon. La délégation ne comporte aucun membre du Grand Etat-Major à qui sera ainsi épargné l'humiliation de cet instant.
Glacial, le Maréchal remet les conditions d'armistices et accorde soixante-douze heures pour les accepter. Les troupes allemandes devront évacuer dans les quinze jours les territoires occupés, Alsace-Lorraine comprise. Les Alliés établiront trois têtes de pont sur le Rhin, recevront d'énormes quantités de matériel militaire et placeront les principales unités de la flotte de guerre sous séquestre. Ces conditions équivalent à une capitulation.

478 - [p. 25-26]
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Il semble que très tôt les officiers du Grand Etat-Major aient compris le parti qu’ils pourraient tirer d’un appel aux Volontaires. Dans ses souvenirs, le général Groener affirme : « Seule une armée de Volontaires pouvaient engager les combat contre les masses ouvrières des villes. A Spa déjà (c’est-à-dire avant le 11 novembre 1918) j’avais avancé cette idée, mais on ne put se résoudre à la réaliser, parce qu’on pensait que l’armée active était utilisable. A Wilhelmshöne (nouveau siège du Haut Commandement), le plan fut repris et développé sous le manteau, en accord avec Ebert. » Le major von Schleicher, qui deviendra par la suite ministre de la Reichswehr et tentera de s’opposer à l’arrivée de Hitler au pouvoir, appuie intelligemment l’idée de Groener. Il démontre à ses collègues qu’ils auraient tout à gagner dans la création de corps-francs. Si l’initiative tourne mal, le gouvernement Ebert en portera la responsabilité. Si les résultats sont favorables, ces corps de Volontaires serviront de vivier dans lequel le Grand Etat-Major reconstitué entre-temps puisera pour reconstruire une véritable armée. Le Feld-Maréchal Hindenburg se laissa convaincre par ces arguments.

482 - [p. 48]
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Dans ses souvenirs, Jean des Vallières décrit le spectacle affreux de ce peuple affamé par le blocus allié : « Je croyais avoir touché au bagne l’extrême limite, dans l’horreur, de la misère humaine. Il y a pire ; il y a ces masques d’épouvante d’enfants que la faim torture, ces atroces petites figures, qui deviennent noires, de marmots aux jambes comme un doigt, rongeant un morceau de bois ou un lambeau sordide de leur vêtement, de fillettes translucides à qui il suffirait, semble-t-il, de donner une pichenette sur le front pour les achever ; il y a ces femmes squelettiques et tragiques, accroupies sur leurs seuils, et couvrant de regards déments le bambin qui agonise sur leurs genoux, faute d’une goutte de lait ou d’un peu de farine. Galerie de cauchemar d’êtres qui ont perdu toute force et tout espoir… Des miséreux ? Non. Ce quartier commerçant était un des plus actifs de la ville ; ce sont là des familles, hier encore aisées, de boutiquiers, d’employés, de fonctionnaires, car la petite bourgeoisie allemande a enduré dans le pathétique silence des esclaves, une souffrance digne de l’enfer. »

485 - [p. 35-36]
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9 novembre 1918 : … des officiers, conduits par l’illustre et imposant Feld-Maréchal Hindenburg et le Premier Quartier-Maitre Général Grœner, demandent à être reçus par le Kaiser.
Ils portent le procès-verbal d’une réunion dramatique à laquelle ont été conviés dans les premières heures de la matinée, 50 généraux du front. Interrogés sur les mesures susceptibles d’éviter une révolution, la majorité d’entre eux considère l’abdication de l’Empereur comme inévitable. Celui-ci s’insurge, pense à une trahison de quelques isolés. Il ne peut croire à l’abandon de son armée. Il menace de refuser l’armistice, de poursuivre la guerre coûte que coûte. Les généraux se taisent, atterrés.
Se tournant vers Hindenburg, très pâle et silencieux, le Kaiser hurle pour rappeler le serment prêté par les officiers et les soldats au drapeau et à leur Seigneur de la Guerre. Alors, excédé par cet impossible dialogue, le général Grœner, qui n’est pas un Prussien avance d’un pas et lance la phrase fatale :
- Le serment au drapeau, au Seigneur de La Guerre ? Aujourd’hui, ce ne sont plus que des mots !
Le silence retombe sur l’Empereur hagard et vaincu. Comprenant que sa résistance est inutile, Guillaume de Hohenzollern consent à l’abdication…
Le Feld-Maréchal Hindenburg conseille au souverain déchu de se réfugier en Hollande. (…) Il est 13h 15.

479 - [p. 29-30]
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A l’occasion du 10ème anniversaire de la disparition de l’historien et écrivain Dominique Venner, c'était le 21 mai 2013, TVL vous propose de (re)découvrir un document exceptionnel qui retrace le parcours de cet intellectuel hors du commun et qui nous plonge dans une œuvre qui a considérablement marqué, et marque encore, des générations de militants. L’ensemble des douze émissions tournées en février 2013, et qui composaient ce portrait passionnant, ont été regroupées en un seul programme. Cela permet de prendre toute la mesure de la pensée de cette figure qui demeure une source d’inspiration dans le combat et qui ne cessait de mettre en garde ses contemporains devant les périls immenses touchant notre patrie française et européenne. Les intervenants au cours de cet entretien avec Dominique Venner sont Philippe Milliau (président de TVL), Jean-Yves Le Gallou (président de l’Institut Polémia) et le professeur Philippe Conrad.
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