Histoire débridée, course-poursuite entre le Botaniste et son acolyte d'une part et un couple d'Anglais à la tête d'un club de riches hommes d'affaires pour le secret de l'immortalité.
Cette immortalité est procurée par l'edelweiss noir. Or, on dit que le noir n'existe pas en botanique... d'où l'importance d'une telle plante, en plus de ses propriétés multiples.
Le récit se déroule à plusieurs époques, 1830, 1923, 1950, 2004... et en 36 pages les auteurs n'arrivent pas très loin... Tout est trop décousu. Cela manque de lien, cela manque de contenu.
Or... il y a un style, un univers (déjanté, que je relierais volontiers à de l'Adèle Blanc-Sec), un trait personnel plutôt bien foutu... mais trop d'imprécisions dans le fil du récit. Trop de raccourcis. Trop de pistes ouvertes et non refermées. Entre déjanté et bordélique... il y a un sacré pas... Là où chaque époque mériterait un tome à part entière, comme signalé, le tout se boucle en 36 pages...
Dommage, l'idée d'un edelweiss noir, d'un lama facétieux, d'un Botaniste aux pouvoirs mentaux étendus, d'un club de riches Anglais avides d'immortalité.... tout cela sont des pistes qu'il aurait été bon d'explorer.
Les éditions Paquet misent sur de jeunes talents. C'est louable et honorable. Parfois, c'est génial. Parfois, c'est moins bien. Mais une telle audace chez un éditeur est remarquable et à signaler.
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