Il était une fois un petit pays montagneux d’Amérique du Sud qui s’appelait Guerrera et qui était dirigé par un dictateur petit et gras nommé Pozos, lequel consacrait sa vie à ses concitoyens ; consacrait sa vie à les voler, à les torturer, à les assassiner. Dans les capitales du vaste monde extérieur ses arrangements domestiques n’avaient aucune importance. Pozos était le bienvenu dans les palais ; et dans les parlements. Guerrera faisait partie d’alliances et d’organisations, le pays et son chef recevaient (et il empochait) l’aide financière des grandes puissances. L’un dans l’autre, Pozos était un homme heureux.