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4/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Monique Douillet est auteur et présidente du comité de lecture chez éditions Syllabaire.



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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Marianne enveloppe ses relations avec Veilland de mystère. Leur importance se mesure à l'aune de son mutisme. Justement, la semaine dernière, elle m'a téléphoné pour m'informer qu'elle ne rentrerait pas. Elle allait le raccompagner à l'aéroport et restait à Montpellier en raison d'une réunion au Conseil régional le lendemain matin. Depuis je la sens évasive. Elle ne m'a pas parlé de cette monographie dont elle a eu copie. Que s'est-il passé ?
Pour ma part, je suis ravie. Je n'ai jamais pu encadrer ce Veilland ! Il est triste comme une tisane de camomille. (P72)
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Nous vivons dans un pays riche, qui n'a jamais vu autant de riches…ni autant de pauvres ! Les SDF transportent leur garde-robe dans les solides sacs de Carrefour, verts comme l'herbe, ornés du slogan : « Agir aujourd'hui pour mieux vivre demain ».
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« Mais au fait, quel onze mars ? Vous pensez au 11 septembre ! Voyons, je vous parle du 11 mars 2011, Fukushima, vous y êtes ? »
Cinq personnages, deux femmes et trois hommes vaquent à leurs occupations dans la France d’après le 11 mars 2011. Ils habitent respectivement à Lyon, Guéret, Arles, Marseille et Sainte-Maxime. Quatre d’entre eux se sont « rencontrés » sur la toile.
À la fois juge et partie, tantôt narratrice, tantôt actrice, Erell, jeune retraitée inclassable, passe sa vie à se promener, au rythme des trains régionaux, à observer la société qui l’entoure, à tisser et entretenir des liens. Elle a trois amis, le libraire chevelu de Marseille (admirateur de Che Guevara), le brocanteur anarchiste de droite (ardent défenseur des animaux qui habite au fin fond de la Creuse) et surtout Shoko qui se trouve à un tournant de sa vie.
Trois mois après le désastre de Fukushima, Shoko, jeune femme japonaise qui vit en France depuis 19 ans, retourne à Kyoto pour les funérailles de son père. Différentes raisons la décideront à se réinstaller dans son pays pour y jouer un rôle, en dépit de ses sentiments pour Julien, l’imprévisible Julien qui apparaît et disparaît. Par ricochet, cette décision va modifier quelque chose dans la vie de chacun des protagonistes.
L’histoire débute en avril 2011 et connaîtra son dénouement en mars 2013, en traversant l’actualité française et japonaise du moment.
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Un bout de la Julie ?

La grande : Et elle (La Julie), qu’est ce qu’elle faisait ?
La Jeanne : Elle courait déjà ! Qu’est ce que tu veux, c’était une femme à hommes ! Remarque, mon père, le Daniel, c’était un homme à femmes, ils s’étaient bien trouvés…
La grande : Mais, dis donc, en 1917, vous étiez déjà quatre enfants puisque ma mère qui était la dernière est née en 16. Et tu me parles comme si que tu étais seule.
La Jeanne : Tu as raison… Quand je te dis que j’ai aucun souvenir. À mon avis elle les avait déjà tous envoyés à Saint-Laurent en Brionnais, dans sa famille. Ta mère, peut-être qu’elle l’a emmenée chez la tante Henriette tout de suite après sa naissance. La Zézé y était déjà. L’André, il vivait chez la mémé depuis l’âge de 3 ans, à ce qu’il m’a dit plus tard. Il avait un an et demi de plus que moi.
Il conservait des souvenirs de Lyon, lui… Il disait que la Julie partait en vadrouille en le laissant seul à l’appartement, debout devant le poêle à bois, à sécher ses brailles quand il avait pissé dedans.
La grande : Attends-moi cinq minutes, je vais mettre le four à chauffer là-bas derrière. (Parlant de loin) — voilà : laurier, sel, poivre et la crème. Au fait, c’était qui la tante Henriette ? C’était pas celle qui était folle ?
La Jeanne : C’était une sœur de la Julie qui est restée vieille fille. Mais elle était pas folle à ce moment-là, et pas vieille ! Elle était gentille. Elle avait juste passé « Catherinette ». Après, pour se marier… c’est plus difficile. Surtout avec les deux filles de sa sœur à sa charge.
La grande : En somme, toi, tu es la seule à être restée avec tes parents ?
La Jeanne : Oh, ça n’a pas duré ! Je sais que la Julie s’est fait la valise pour de bon à l’automne 17 et que mon père m’a emmenée lui-même à Saint-Laurent en Brionnais.
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