J’ai cet âge magique, trente ans, où un homme s’arrête pour faire le bilan de sa vie et repense à tous ses rêves de jeunesse qui ne se réalisent pas. Pas d’ascension de l’Everest, ni de sélection chez les Yankees, ni de grand rolan américains. A la place, la réalité : femme, bébés et emprunts, retraite sécurité. Pas de risques. Plus de chutes. Plus de genoux écorchés. Pas de grands échecs. Je me suis dit : est-ce la fatalité ? (pages 10 et 11)