L’aventure de la connaissance nous conduit effectivement à la limite du concevable, du dicible, à cette limite où l’ordre, le désordre, l’organisation perdent leurs distinctions.
Nous ne pouvons plonger dans la nuit totale de l’inconcevable réservée aux seuls extatiques.
Mais nous pouvons nous avancer dans un no man’s land, beaucoup plus étendu qu’on ne pense, entre l’idée claire, la logique évidente, l’ordre mathématique et la nuit absolue.
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