Oui, le cœur de M. de Bornier fut toujours aux dames. Reconnaissant admirateur d’un sexe auquel il devait ses éducatrices, il ne cessa jamais de plaindre « l’esclave éternelle »,
La femme, ange déchu, meurtri, traînant son aile !
..... Fille, un mari l’achète au père qui la vend ;
Veuve, son fils, son frère, un étranger souvent
Dit : « La loi me la donne ! » Elle n’a qu’à le suivre ;
Si bien que jusqu’à l’heure où la mort la délivre,
Elle a pour seul bonheur qu’elle puisse obtenir
De porter dans ses flancs ses tyrans à venir !