AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de oran


« Les jours de fête chez nous, dit Ulric , les paysannes ressemblaient à d’immenses coquelicots et quand elles dansaient, les hommes, à côté d’elles, étaient comme de minces flammes noires. Ils faisaient cercle autour des coquelicots, un cercle qui devenait toujours plus étroit, plus menaçant, qui diminuait sans cesse, dans un grand bruit de talons, jusqu’à ce que la masse rouge des femmes disparaisse derrière le mur aveugle des corps. Et puis brusquement un coquelicot, le plus jeune, le plus beau, jaillissait comme une source écarlate qui, trop longtemps captée, était soudain libérée et projetée jusqu’au ciel, à bout de bras. C’était merveilleux. On pouvait vraiment croire à cette femme-coquelicot et à ces hommes-flammes… »
Commenter  J’apprécie          80





Ont apprécié cette citation (7)voir plus




{* *}