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Citation de coco4649


VERSETS


4

Vous éleviez votre corolle, demandiez au jour l’essaim de ses yeux pâles, où le fleuve s’efforce et les orages s’établirent.
Ô ! défaisant le jour il met à jour des peuples des amours, — mais de quel fleuve s’agit-il sinon d’orage, où cette image aura baigné ?

Et ainsi vague de la vague, de vous-même sans fin plage, êtes-vous réelle de mer ou toujours plage de ce rêve ?
(Et c’est, de l’arbre descendant, même falaise, les rochers, ce cœur de sables, cette mer !)


5

Pollens ! Arbres neigeant, neigeuses semailles !
Gémissez le souvenir de vos sèves dans le sol
Et le front adouci de vos querelles dans le vent.

Déjà l’hiver, déjà, et de nouveau ce silence.
Un long voyage silencieux sans que l’eau rouge nous avive
Un pur aller un pur grévage et une abside non moins pure
Comme d’une Inde fabuleuse qui dépérit, soudain humaine,
Et qui vient mourir en le miroir de votre mort.


6

Je vois ce pays n’être imaginaire qu’à force de souffrance,
Et qu’au contraire très réel il est souffrance d’avant la joie,
Écumes ! — à peine là, qui s’effarouche et meurt. Comme on voit :
« Sur les graviers, émerveillé de salaisons
Un peuple marche dans l’orage de son nom !
Et des lucioles l’accompagnent. »

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