Edvard Munch au Centre Pompidou.
Magnifique exposition au centre Pompidou du peintre norvégien : "Edvard Munch, l'il moderne". Douze sections dont deux salles dédiées à la photographie et une autre au cinéma également pratiqué par l'auteur du fameux tableau "Le Cri" qu'on ne verra pas car l'uvre qui ne voyage plus est restée dans son musée d'Oslo. Bonnes visite !
Je me promenais sur un sentier avec deux amis.
Le soleil se couchait.
Tout à coup, le ciel est devenu rouge sang.
Je me suis arrêté, épuisé me suis appuyé sur une clôture,
il y avait du sang et des langues de feu
au-dessus du fjord bleu-noir et de la ville.
Mes amis ont continué,
et je suis resté là, tremblant de peur.
J’ai senti un cri infini
qui passait à travers l’univers...
Qu'est-ce qui est petit, qu'est-ce qui est grand, qu'est-ce qui est temps?
Une seule seconde entre deux battements de cœur - et les planètes en moi ont terminé leur orbite.
De mon corps pourrissant pousseront des fleurs, je serai en elles, et c'est cela, l'éternité.
Nous sommes tous propriétaires de l'oeuvre d’art. L’oeuvre d’un peintre ne doit plus se dissoudre en une petite tâche qui orne les murs d’une habitation, et que seules quelques personnes peuvent voir. On a à un art différent qui prend des formes nouvelles. Peut-être l’art deviendra-t-il à nouveau propriété collective, comme aux temps antiques. Peut-être le reverra-t-on sans les bâtiments publics et dans les rues ?
Mon art est une confession que je fais de mon plein gré, une tentative pour tirer au clair, pour moi-même, mon rapport avec la vie... C'est au fond une forme d’égoïsme, mais je ne renonce pas à espérer qu'avec son aide je parviendrait à aider d'autres gens à se comprendre.
Illness, insanity, and death are the black angels that kept watch over my cradle and accompanied me all my life.
Je suis né dans une chambre de malade.
J'étais en train de basculer dans l'abîme - puis j'ai rencontré une femme blonde au sourire de printemps. Elle m'a aidé.
La femme, dans sa complète diversité, est un mystère pour l'homme - à la fois sainte, pute et créature serviable qui se consacre, dans le malheur, à l'homme.
Quand je peins la maladie et la souffrance, je ressens, au contraire une libération bénéfique. C'est là une saine réaction qui m'apprend à vivre et à avancer.