Au fond de moi, je savais que Whorf avait raison.Je savais que je ne pensais pas de la même façon en turc et en anglais, non pas que la pensée et la langue soient identiques, mais parce qu'une langue vous force à tenir compte de différentes choses. Par exemple, en turc, il existe un suffixe -mis qu'on ajoute au verbe quand on rapporte un fait dont on n'a pas été le témoin direct. On confère donc toujours aux choses son degré de subjectivité. On y pense constamment, dès lors qu'on ouvre la bouche.