Elis Wilk

Un morceau de lumière de Elis Wilk est un album jeunesse très surprenant, à découvrir à partir de 7 ans.

Les textes sont courts et les illustrations sont faites à partir de collages.

On voit des obus tomber sur les maisons, transformant les maison en visages grimaçants. Tout le monde part un peu plus loin, se réfugier ici et là... Et le monde continue, les enfants continuent à jouer, les parents à venir les chercher à l'école..

Un morceau de lumière permet de parler de la guerre aux enfants, de leur expliquer que la vie continue malgré tout. C'est un album qui parle de résilience.

Je ne m'attendait pas du tout à ça en le feuilletant et je l'ai trouvé très bien conçu. Les textes sont courts, la guerre n'est pas nommée mais on comprend ce que l'auteur veut nous dire.

Je n'ai pas eu de coup de cœur, c'est pourquoi je lui mets quatre étoiles :)

Un vrai coup de coeur pour ce livre pour le tout-petit pour plusieurs raisons :

1- la relation parent-enfant-imaginaire est souvent au coeur des best-seller des livres pour la petite enfance

2- les illustrations sont d'un graphisme très artistique, moderne

3- cet album ouvre une porte à l'imaginaire, à l'autonomie et la découverte

Elis Wilk est une artiste au projet abouti qui prépare actuellement une exposition pour présenter sa démarche de conception d'un livre.
Lien : http://www.liresousletilleul..

Inattendu sur un thème rebattu.
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Un album qui évoque l’arrivée d’un nouvel enfant dans la famille et une petite fille qui demande à sa maman ce qu’il y a dans son ventre. C’est avec poésie que la maman répond à son enfant, y exposant ses sentiments, ses espoirs, sa joie. Un très joli texte qui s’accompagne d’illustrations très vives jouant sur la superposition des images et des couleurs. L’album se termine avec l’arrivée du bébé dans la famille et la joie de la petite fille, avec un sentiment d’incroyable douceur. Une très belle évocation de la maternité, toute en subtilité.
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..

Versant Sud, un éditeur que je connaissais pas et que je garderais à l'oeil, pour mon petit plaisir.



Amateurs lecteurs que nous sommes, nous faisons confiance le plus couramment à notre intérêt et notre sensibilité pour tomber sur des coups de coeur de lecture jeunesse.



Toutefois, il est très intéressant de tenir compte des avis professionnels des acteurs précurseurs, souvent c'est un éclairage inattendu sur de petits bijoux qui pourraient échapper à notre veille. Nous en avions déja parlé, la sélection des Prix Sorcières est à noter (prix de bibliothécaires et de libraires associés).







"L'appel de la lune".



Allons-nous croiser un loup dans cette forêt teintée d'un nuit bleue?



Des poils noir de jais hirsutes et des crocs vont-ils nous pousser sous l'action de l'astre lunaire?



Tout est possible.







Le travail graphique très riche de Elis Wilk est original et intéressant, entre la photo et le crayonnage de couleurs, nous sommes presque dans l'affichage publicitaire avec des jeux d'impression de couleurs, de quoi sensibiliser le jeune lecteur à des présentations diverses et créatives.







Le début d'histoire n'est pas sans rappeler la petite histoire "Qui veut un bisou?" d'Eric Simard de chez Bayard Jeunesse.



Le personnage, qui ne veut pas aller au dodo, entend un appel venant du dehors dans la nuit fraîche, quelqu'un veut un bisou.



Le style graphique de "l'appel de la lune" en revanche adresserait plutôt cet album à un lectorat un poil de loup plus âgé que celui de la maternelle.







Une petite voix hulule sans fin.



"Houhou?"...non, plutôt "Lilaliuuu" et ceci suffit à intriguer la petite Lulu qui se risque à sortir dans la forêt à la faveur de la lune.



L'auteure met beaucoup de poésie dans ses mots, ce qui apporte de la douceur à la situation et participe à nous rassurer quand à la suite.







Petite Lulu croise la faune et la flore de la nuit et les interroge.



Chacun y va de son petit bruit mais aucun ne susurre son "Lilaliuuu".



L'ambiance est légère et fraîche, elle s'adresse même aux nuages et au vent.







Les couleurs s'affranchissent de la naturelle et sombre bleuté nocturne, nous nous demandons presque si Lulu n'est pas en réalité au fond de son lit à vagabonder.







Celui qui pousse sa plainte n'est autre qu'un loup et l'issue sera finalement touchante.



Le ton adorable de la fin fera oublier le réalisme de l'image et ne laissera qu'une touche de tendresse en fermant le livre.



Non, Lulu n'a pas peur de la nuit noire.







Une histoire très chouette qui peut redonner un peu de courage aux jeunes lecteurs qui grandissent et qui peinent encore à affronter le couloir sombre pour se réfugier aux toilettes.

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Dans le ventre rond de Maman il y a un grain de terre minuscule… Un trèfle à quatre feuilles pour porter chance… Une luciole qui illuminera une nouvelle relation…



Dans le ventre rond de Maman il y a un trésor recherché par des pirates… Une tarte qu’on aimerait croquer… Un chemin à la destination inconnue…



Dans le ventre rond de Maman il y a des galipettes… Un bâillement, ou est-ce une bulle de savon ?



Dans le ventre rond de Maman il y a… Une gare. Un magicien. Une chanson. Et même une antilope, une crevette ou un hibou. Et même, même, une autre planète ! Non, mieux, un dinosaure !



Dans le ventre rond de Maman, il y a toutes ces histoires… Et plein d’autres qui n’attendent que d’être partagées.

Partant d’un thème déjà bien rebattu, Sara Trofa traite la grossesse et l’agrandissement de la fratrie avec poésie et originalité. Si les premières images font classiquement dans la tendresse, la douceur, la métaphore de la gestation et du lien qui unit une mère à son enfant, le fil de l’album nous emmène progressivement dans un univers de plus en plus curieux voire totalement incongru, laissant le lecteur s’interroger sur la pertinence d’une gare dans le ventre d’une femme enceinte. La suite sur Keskonlit.fr...
Lien : http://www.keskonlit.fr/qu-e..

Les images tellement belles et fortes pourraient effacer le texte poème, donné seul à la fin du livre pour des lectures séparées, texte et/ou images, ours et/ou enfant(e). Un livre à rêver, pour des lecteurs sensibles à la poésie des mots et des choses.
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Cet ouvrage est un moment de lecture magique.
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Un magnifique ouvrage plein de promesses tenues, et de rires non retenus.
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Bénédicte Charlier – février 2021

Institut Charles Perrault



"L’album Je suis est une véritable évasion dans l’imaginaire poétique, avec une pointe de surréalisme parfois, et dans la contemplation du monde et de la vie. Il peut faire penser à ce jeu apprécié des enfants, le portrait chinois, où l’on s’invente en objet, en couleur, en paysage… L’autrice nous livre un portrait à la première personne que chacun, petits ou grands, peut s’approprier au fil des pages tant sa proximité avec les petits moments du quotidien évoqués ou les émotions simples qu’ils suscitent est grande. Quelques adresses directes au lecteur accentuent cet effet de proximité. En voici une illustration :



« Je suis un caillou.

Petit et rond parmi les autres cailloux.

Prends-moi, que je découvre le monde. »



Usant de diverses techniques telles l’aquarelle, le crayon de couleur, la craie grasse, le crayonné, Elis Wilk livre des illustrations lumineuses et chatoyantes en doubles pages généreuses, où la présence de l’enfant est souvent signifiée, par un pied, une main, une tête. Les représentations de visage sont remarquables d’expressivité et de sensibilité. Pour découvrir l’univers artistique d’Elis Wilk, n’hésitez pas à explorer son site : ici .



A la fin de l’ouvrage figurent deux pages très intéressantes où l’artiste confie aux lecteurs quelques-unes de ses recherches et de ses questionnements pour l’élaboration de l’album. Celui-ci a été créé dans le cadre du dispositif « auteurs associés » de l’Agence Ciclic Centre – Val de Loire qui propose des bourses de résidence d’auteur. Il est à noter que cette agence régionale du Centre pour le livre, l'image et la culture numérique répertorie l’Institut International Charles Perrault dans ses ressources de littérature de jeunesse ( ici ). Les liens tissés entre tous les acteurs du livres de jeunesse sont toujours bénéfiques pour diffuser des œuvres édifiantes pour les jeunes lecteurs comme Je suis qui ouvre si joliment le tout-petit à la poésie.



Bénédicte Charlier – février 2021 / Institut Charles Perrault




Lien : http://www.institutperrault...

Un délicat délice à savourer des yeux et des oreilles !
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Au premier abord cet album semble assez simple. Un bel imagier des animaux, de beaux traits de peinture aux couleurs chatoyantes... Mais si on y regarde de plus près, on se rend vite compte que les légendes sont trompeuses ! Un corbeau là où devrait se trouver une grenouille ? Mais pourquoi donc ?

Tout s'est un peu mélangé, des rapprochements fous se sont faits, et on se fait avoir par la malice des auteurs ! Un album pour faire rire et séduire, petits et grands !

Ce bestiaire farceur présente à chaque double page un animal mais l’illustre par un autre. Heureusement, le texte explique l’absence de l’un et la présence de l’autre.

Des illustrations à l’aquarelle colorée et un texte impertinent pour ce bestiaire original. Ajouter à cela une double page engagée avec la représentation du rhinocéros noir d’Afrique de l’Ouest, espèce disparue depuis peu.

"Lulu dort à poings fermés. de temps en temps ses yeux sursautent. C'est peut-être un rêve… Soudain, un cri déchirant dans la nuit. Est-ce la lune qui l'appelle? Malgré la peur qui l'habite, la curiosité l'emporte et Lulu s'enfonce dans l'obscurité à la recherche de l'origine de ce bruit.

Dans ce périple nocturne, chacune de ses rencontres lui susurre une réponse mais du cerf elle apprend la vérité: le loup, dans la vallée, est prisonnier du piège de l'homme. Lulu, d'abord hésitante, surmonte ses craintes et se rend jusqu'au champ…



Un magnifique album qui nous transporte entre le rêve et la réalité. L'auteure-illustratrice réussit à nous plonger dans une atmosphère pleine de douceur et de sensibilité perceptible à travers ses textes poétiques et la qualité du traitement graphique associant aquarelles, collages, tampons… Une histoire pour apprivoiser ses peurs et pour le plus grand plaisir des yeux!"



Citrouille Hebdo

(Sélection Prix sorcière 2019, Catégorie Carrément beau mini )
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* Une émouvante et éclatante lecture-promenade sur l’amour filial, centré sur la relation mère-enfant, et réciproquement… au menu, convergence et en même temps différences de point de vue… dépeintes avec autant d’humour que de caresses ;

* Un accompagnement, sobre et fin, à l’autonomie du jeune enfant ;

* Une mise en scène, délicate et sans cesse renouvelée, de de la création et de la créativité, de la naissance jusqu’à l’âge adulte, l’une et l’autre se nourrissant mutuellement.



La suite de ma chronique sur cet album à lire ici : https://bebetheque.wordpress.com/2017/06/17/maman-elis-wilk/
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Les illustrations éclatées d'Elis Wilk sortent du cadre, apportant une touche singulière et bienvenue à ce récit sur l'affirmation de soi.
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Derrière le texte elliptique, les images sont saisissantes, en collages, tampons, rayures puissamment suggestifs.
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