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Citation de levri


Alec laissa échapper un soupir velouté tandis que Richard cherchait le plaisir du jeune homme, prenant toujours garde à ne pas le surprendre par un geste soudain ou inattendu. Parfois, cette recherche évoquait la façon dont on traque un gibier ou dont on attire jusqu’à sa main un animal sauvage. Alec cessa de parler, laissa ses paupières retomber finement sur ses yeux brillants, et Richard eut l’impression que ce corps devenait pareil au flot des eaux, comme s’il retenait entre ses bras la puissance d’un fleuve.

Quand ils s’embrassèrent, les bras d’Alec vinrent se serrer autour des épaules de Richard ; puis ils commencèrent à aller et venir de haut en bas sur le corps du bretteur comme s’ils cherchaient quelque chose, s’ils essayaient de puiser quelque chose dans les muscles tendus de son dos et de ses cuisses.

« Ah ! » dit Alec, le contentement se mêlant à la surprise. « Que tu es beau ! »

En réponse, Richard le caressa ; le sentit frémir, sentit les doigts pointus s’enfoncer dans ses muscles. Richard s’excita, entraînant Alec avec lui plus profond, jusqu’au point de non-retour, par la douceur de la peau sur la peau, la dureté du souffle et de l’os. Alec parlait, maintenant, d’une voix rapide et pleine d’air – rien de vraiment cohérent, mais quel plaisir d’avoir dans l’oreille cette voix légère, des syllabes hoquetées qui soufflaient sur ses cheveux, les lèvres qui agaçaient le lobe de son oreille, s’interrompant à l’occasion pour y enfoncer des dents aiguës…
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