Au cours des dix derniers années, de nombreux pays ont adopté de nouvelles lois ou amandé leur législation en vue de faire progresser l'égalité entre les sexes, d'éliminer toutes formes de discriminations fondées sur le sexe, aussi bien que de prévenir la violence sexiste et d'aggraver les peines frappant ceux qui les infligent.
La violence conjugale désigne une maltraitance qu'une femme - ou un homme - exerce contre son ou sa partenaire, qu'ils soient mariés ou non, durant une relation, y compris lorsqu'il y a rupture.
Les femmes ont droit, entre autres, à l'égalité de protection de la loi, à l'égalité dans la famille, au plus haut niveau possible de santé physique et mentale, à des conditions de travail justes et favorables, à la liberté et à la sécurité de la personne. Tout manquement est une violence.
La violence à l'égard des femmes dans nos sociétés... appelle la répression de ses auteurs, mais, contrairement à ceux qui disent que toute société est structurellement violente à l'égard des femmes, je pense qu'elle révèle avant tout une pathologie psychologique et sociale, qui nécessite des soins et une réflexion sérieuse sur nos priorités.
Car, malgré un changement de taille dans le Code civil français - en 1945, le devoir d'obéissance de la femme au mari est remplacé par le devoir mutuel des époux à la fidélité, au secours et à l'assistance - , la période de la reconstruction, après la Seconde Guerre mondiale, est sur ce point très rigide.