Bettina est le genre de matriarche à affectionner les gros mots. Ça ne lui pose aucun problème moral. Pour elle, la culpabilisation maternelle est un concept inventé quelque part en Scandinavie pendant les années 2000 et qui, comme Ikea, les Krisprolls et l’anguille séchée, a su trouver une clientèle réceptive en France.
Elle est d’une autre génération. D’une autre mode. Celles où les enfants étaient heureux quand ils échappaient au martinet ou avaient le droit de manger ailleurs que dans la cave.