Les classes dirigeantes de la zone euro auraient sans doute préféré la russophobie, xénophobie idéale des élites. Mais il manque deux caractéristiques aux Russes pour constituer un bouc émissaire satisfaisant : une présence physique importante à l’Ouest et, surtout, la faiblesse. Taper sur des immigrés venus de la Méditerranée apparaît tout de même moins risqué que d’affronter l’armée russe.