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Critiques de Emmanuel de Reynal (12)
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Ubuntu : Ce que je suis...

« On ne choisit pas ses ancêtres, on les embarque avec nous, quels qu'ils soient. » (p. 85)

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Dans mon arbre qui dépasse à peine deux siècles et demi, les femmes se prénomment Clémence, Jeanne, Cécile, Marie, Angèle, Joséphine, Perrine, Céleste ; elles étaient 'ménagères' (sic) ou domestiques.

Les hommes - Pierre, Vital, Henri, Julien, Jean, Auguste, Eugène, Louis, François - étaient cultivateurs, laboureurs, métayers, valets...

A partir de mes lectures et de l'histoire familiale transmise, j'essaie d'imaginer leur vie rude à la campagne, rythmée par les saisons et les contraintes religieuses, avec les nombreux enfants, les veuvages précoces, les remariages hâtifs, les petits rudoyés par une marâtre...

Certains des hommes ont dû partir à la guerre, ils n'ont pas eu le choix. Tous ne sont pas revenus... Ils ont laissé pendant quelques mois/années ou à tout jamais une mère éplorée, une fiancée, une femme, des enfants.

Les douleurs de tous ces gens sont gravées dans mon arbre.

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Dans cet ouvrage, Emmanuel de Reynal se livre à cet exercice de reconstitution, en remontant à la Préhistoire. Une partie est donc imaginée, tandis que l'autre est issue d'archives.

Il donne la parole à quelques membres de sa famille (surtout des hommes) sur une page ou deux.

Et c'est d'autant plus intéressant que l'auteur est né en Martinique, île dont la population est issue de multiples métissages - origines africaine, européenne, indienne, moyen-orientale, asiatique...

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On trouve donc dans ses ancêtres des Chinois, des Toulousains, des Indiens d'Amérique, des Normands, etc.

Paysans, bergers, pêcheurs, esclaves, châtelains, notaires, militaires, prostituées, négriers, médecins, ils sont tantôt du côté des victimes, tantôt du côté des bourreaux, lorsque l'environnement n'est pas propice à la paix ; ils tombent amoureux au-delà des conflits, aussi...

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Ce court ouvrage, touchant et passionnant, illustre parfaitement le terme 'Ubuntu', mot bantou qui signifie « Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous. »

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Pour conclure, je reprends ces mots de la postface de l'auteur :

« S'il vous plaît, ne m'appelez plus 'Béké' !

Aux Antilles françaises, un béké est un habitant à la peau blanche descendant des premiers colons européens. En Martinique, ce terme a tendance à concentrer tous les clichés issus de la période esclavagiste. Il efface les personnalités et amalgame des individus dans un bloc identitaire péjoratif. (...)

J'ai écrit ce texte pour tous les boucs émissaires que l'on fabrique en réduisant l'identité des personnes à quelques critères insignifiants. »
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Recta Linea

Je remercie Média Livres pour l'envoi, en service presse, du roman : Recta Linea d'Emmanuel de Reynal.

Gabriel commence un matin à trier de vieux souvenirs lorsqu'un bruit étrange derrière la porte attire son attention. Intrigué, il ouvre la porte et découvre une mystérieuse lettre signé « Marraine »...

Recta Linea est un roman très bien écrit et plein de poésie. Les lettres reçues par Gabriel sont captivantes. Elles s'adressent à lui mais parlent du monde, de sa beauté, de son île (La Martinique). Lui, l'enfant qui est né forme un tout avec l'humanité, il fait partie de l'histoire de la Martinique. Tout comme ses enfants et petits-enfants font partie de cette humanité.

Recta Linea a pour sous titre Petit traité d'humanité martiniquaise. Et c'est en fait ce que Gabriel reçoit car c'est ce que les lettres forment.

Au fur et à mesure que les lettres arrivent, nous découvrons l'histoire de la Martinique et c'est passionnant. Je connais mal l'histoire de cette île que je n'ai pas eu l'occasion de visiter et j'ai été touché par son histoire, par sa colonisation. Elle a un lourd passé, qu'il est intéressant (et important) de connaître.

J'ai pris plaisir à les lire et même les relire pour bien les comprendre. le style est particulier car l'autrice des lettres (marraine) s'adresse à Gabriel mais elle pourrait s'adresser à quelqu'un d'autre par moment vu le ton et le contenu. Certaines sont plus personnelles que d'autres.

En dehors des lettres, nous découvrons Gabriel, et sa recherche pour connaître l'identité de cette marraine alors qu'il n'en n'a pas, il n'a qu'un parrain.

Recta Linea est un très joli livre, très poétique et j'ai été charmée de la première à la dernière page. Je n'ai pas l'habitude de revenir relire des pages quand que je lis un roman car je lis très vite. Ici, j'ai vraiment trouvé nécessaire de m'imprégner de ses lettres, de les relire pour bien comprendre les mots et le contenu. C'est un court roman mais percutant, d'une très belle écriture et je ne l'oublierais pas de sitôt. Il a toute sa place dans ma bibliothèque et je pense le relire d'ici quelques mois.

J'ai eu un énorme coup de coeur et c'est tout naturellement qu'il mérite cinq étoiles.
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Recta Linea

Gabriel se réveille très tôt, dans cette maison vide. C’est en partie son choix. Quarante années de vie commune avec Emma, il ne peut les effacer en une simple nuit de sommeil. Déjà qu’habituellement, il n’est pas un grand dormeur, c’est devenu pire. Gabriel a pris quelques affaires et s’est dirigé sur un morceau de l’île, où cela fait longtemps qu’il n’a pas mis les pieds. Il s’agit de la maison de ces parents : ils sont décédés depuis quelques années et il la garde pour ces activités personnelles. Il s’y installe, faisant face aux nombreux cartons non triés à leurs décès...



Emmanuel de Reynal est lui-même un martiniquais, alors vous pouvez être certains que les descriptions de l’île sont aussi envoûtantes que les décors que vous pouvez imaginer. Le roman est à la fois court et long, du fait qu’il soit en partie épistolaire. Vous avez besoin de digérer certaines informations, et laisser le temps de les intégrer avant de reprendre votre lecture. La plume de l’auteur a une littérature profonde et intense. J’avoue que je ne m’attendais pas au final et cela fait toujours autant de bien de se faire surprendre. N’hésitez pas à également découvrir son autre roman publié : Ubuntu, ce que je suis..
Lien : https://miniehouselook.wordp..
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Ubuntu : Ce que je suis...

Je suis ce que je suis grâce à ce que sont les autres



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous embarque dans un livre singulier. Emmanuel de Reynal est remonté jusqu'au confins de la préhistoire pour raconter qui il est... Merci à L'Harmattan pour votre confiance.



Ubuntu est un terme bantou qui regroupe l'humanité et la fraternité. Notre monde est brassé depuis la nuit des temps et nous sommes tous des êtres humains. Nos origines sont multiples et une à la fois.

Nous sommes tous interdépendants. Nous avons besoin les uns des autres. Nous sommes ce que nos aïeux ont été avant nous, ce qu'ils ont faits et ce que nous sommes devenus. Nous sommes tous connecté que ce soit dans la vie maintenant ou si on remonte aux temps immémoriaux.



Emmanuel de Reynal pose dans ce livre des petits portraits de gens, d'ancêtres, tous différents, tous d'horizons divers. Mais ce sont ses ancêtres. L'auteur est un homme martiniquais et le brassage de population a été multiple. On découvre toute la richesse de ce peuple, de notre peuple.



L'être humain prône certaine richesse chauvine, mais nous sommes tous un. Notre richesse est la diversité. Nous pensons être différents, mais nous sommes tous pareil. Nous sommes ce que nous faisons. Nous sommes ce que nous avons été. Nous sommes grâce aux autres.



Je ne vous cache pas Les Loulous que je m'attendais à plonger dans un essai ou dans un documentaire voire un texte philosophique. Et je dois dire qu'une fois la surprise passé, que ce livre est un sacré morceau de réflexion sur le genre humain. C'est vrai, qui sommes nous vraiment ? Qu'est-ce qui nous a amené là ? D'où nous viennent nos bases ? Qu'est-ce qui fait que nous sommes autant divisé alors que nous ne formons qu'un seul peuple, l'humanité ?



Ce livre est un énorme bol de réflexion et franchement, c'est exaltant ! Le Bibou quant à lui est en train de refaire son arbre généalogique et croyez-moi, il galère !



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous invite à découvrir « Ubuntu, ce que je suis » de Emmanuel de Reynal. Un livre à plusieurs niveaux de lecture, qui vous emmènera à la réflexion de ce que nous sommes. Un terme fort utilisé par Desmond Tutu et Nelson Mandela mais qui vaut pour l'humanité toute entière. Alors, qui sommes nous ? Qui êtes-vous ?
Lien : https://linstantdeslecteurs...
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Recta Linea

Recta Linea est un court roman d’à peine 96 pages. Cependant sa longueur n’entache en rien sa qualité car il apporte beaucoup de choses : une part d’Histoire du monde et de la Martinique, la place de l’homme dans ce monde en perpétuel changement.



Dans ce roman, nous rencontrons Gabriel, un homme qui s’éloigne quelques temps de sa famille et qui retourne dans la maison de son enfance, abandonnée depuis le décès de ses parents. Dès son arrivée, chaque jour, il va recevoir d’étranges lettres anonymes. Anonymes, vraiment ? Oui et non. Les lettres sont signées « Ta marraine. » mais à la connaissance de Gabriel, il n’a jamais eu de marraine, uniquement un parrain. Et il est mort.



A travers ses lettres, Gabriel (et le lecteur) va apprendre beaucoup de choses sur l’Univers, le Monde, l’Humanité, ses Terres martiniquaises. A travers tout cet apprentissage, il va réfléchir sur lui-même, sa vie, ses proches, l’histoire de sa famille et il va mener l’enquête pour découvrir qui est cette étrange marraine.



J’ai beaucoup apprécié la manière dont l’auteur, Emmanuel de Reynal articule les informations générales qu’il détaille dans les lettres de la marraine et l’écho qu’elles ont sur son protagoniste, Gabriel. Comme lui, nous apprenons beaucoup de faits historiques et cela résonne en nous, nous rappelle notre condition d’être humain.



Recta Linea est une belle leçon d’humanité et d’amour. L’auteur relève parfaitement le défi de transmettre des émotions tout en instruisant son lecteur.
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Recta Linea

Quelle claque dès les premières pages ! Emmanuel de Reynal nous invite dans son univers tout en poésie et en philosophie sur l’univers, l’espèce humaine et l’Histoire qu’elle s’est créée depuis ses débuts. Solitaire et désenchanté depuis une grosse dispute familiale, Gabriel s’est replié sur lui-même et a choisi de quitter la Ferme de sa fille et de son beau-fils dans laquelle il travaillait et vivait en compagnie de sa femme.



Mais, un jour, Gabriel a la surprise de recevoir une lettre bien particulière. Celle-ci raconte son histoire, celle de sa vie avant même son arrivée, quand il était encore dans le ventre de sa mère. Signée « ta marraine », la lettre n’a pas beaucoup de sens pour Gabriel qui n’a jamais eu de marraine et qui ne peut deviner l’identité de l’expéditrice. Le lendemain, il est étonné de recevoir une nouvelle lettre de la même personne qui lui narre l’histoire de son île, la Martinique, et son histoire à lui, de sa jeunesse à sa vie d’adulte, de mari et de père de famille. Chaque jour, il recevra avec avidité une nouvelle missive, s’interrogeant de plus en plus sur la personne qui peut bien les envoyer et sur le sens de tout ceci.



Car, ces lettres s’adressent à lui mais pourraient tout aussi bien raconter la vie de bien d’autres tellement elles paraissent explorer une face universelle de l’existence humaine. Personnellement impliqué dans ces textes, Gabriel se sent également tout petit face à la force de ces mots qui touche à l’humanité entière, à n’importe quelle époque. Celle qui écrit les lettres met un point d’honneur à ne pas oublier le passé et à le remettre dans son contexte afin de ne pas le dénaturer ou le juger avec ses yeux d’aujourd’hui.



La puissance de ces lettres atteint le cœur, les émotions sont diverses face à ces mots qui ne prennent pas de gants tout en restant apaisés et sages. Le guérissant d’un mal, ces lettres vont lui permettre de se reprendre en main tout en leur apportant une force supplémentaire : celle de la transmission pour que, comme elles l’enjoignent, rien ne soit oublié. Je ne m’attendais pas à une telle beauté et une telle force dans l’écriture qui offrent un récit passionnant et profondément humain dans lequel on peut facilement se retrouver tout en découvrant l’Histoire de la Martinique.
Lien : https://entournantlespages.w..
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Ubuntu : Ce que je suis...

C’est un livre intéressant qui nous parle de toutes les commautés vivant en martinique et nous explique a quel point il est important de les reliés et que toutes ces communautés cessent de ce diviser pour que la Martinique puisse s’épanouir plainement. 🌸
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Ubuntu : Ce que je suis...

Un roman poignant qui m’a beaucoup touché. Lorsque j’ai commencé ma lecture je ne comprenais pas bien le déroulement de l’histoire.

Pour chaque début de “chapitre”, nous retrouvions un nouveau personnage ainsi que son histoire.



Je dois avouer que cela m’a un peu perdu au début, et puis j’ai compris...Tout au long du roman, nous découvrons un homme qui raconte l’histoire de ses ancêtres, car comme Barack Obama a dit lors de son hommage à Nelson Mandela en 2013 : “Nous sommes tous liés les uns aux autres d’une façon que l’oeil ne peut pas voir..”



Cet extrait est un passage de son discours que vous pouvez retrouver dans ce livre.

Je pensais lire un livre comme un autre, un témoignage en quelque sorte.



C’est l’histoire d’une vie, l’histoire des Hommes avec un grand H que nous découvrons au fil des pages et qui nous remet en question à bien des égards.



Parfaitement écrit avec une plume lisse et délicate, je vous conseille de découvrir cette œuvre.



“Je suis ce que je suis grâce à ce que sont les autres”

Alicia
Lien : https://instagram.com/aliare..
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Ubuntu : Ce que je suis...

L’identité, la tribu sont deux liens sociaux qui font face à l’humanité, La fraternité (Ubuntu). Une société idéale où l’humain n’a ni couleur, ni religion. Il est juste humain. Il développe ainsi la société dans laquelle il évolue. Etre Ubuntu peut aider à devenir ce que l’on veut en donnant le meilleur de soi.



Nous suivons les différentes réincarnations d’un homme. Il est ce qu’il souhaite. Bon ou mauvais. Il traverse le temps et s’approprie des vies. Il est Ubuntu. Il est l’humanité. Il est la fraternité. Ses différentes réincarnations ne font que confirmer ce fait. Mais, représente-t-il toujours la fraternité et l’humanité? Etre Ubuntu se mérite. Le mérite t-il?



Nelson Mandela avait choisi ce mot pour signifier le Pardon. Le grand pardon. Pour la réconciliation. Cet homme, à travers ses réincarnations, représente t-il le Grand Pardon? C’est avec une délectation et une curiosité non feintes que j’ai lu ce petit livret. Une lecture qui s’est faite d’une traite. Retrouver l’Humain profond laisse dubitatif. L’humanité, la fraternité. Deux mots que semblent avoir oublié les hommes en restant enfermés dans leur quête identitaire. Ce qui limite leur capacité à être fraternel avec l’humanité toute entière.
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Ubuntu : Ce que je suis...

Le terme Ubuntu, d'origine bantou, a été utilisé par Nelson Mandela et Desmond Tutu pour promouvoir la réconciliation en Afrique du Sud. Ici il s'agit de la Martinique.

Je pensais lire un documentaire ou un essai sur le sujet du vivre ensemble en Martinique, surtout après la lecture de la préface de Jean-Paul Jouanelle, opposant la conception de l'auteur avec "l'identitarisme" de certains îliens. Aussi j'ai été agréablement surprise de découvrir un recueil de textes, très littéraires, racontant chacun une part de ses origines.

Emmanuel de Raynal est ce qu'on appelle un "béké", descendant des premiers colons blancs européens. En courts chapitres, il nous parle de ses ancêtres "Graak le chasseur de mammouths, Rigo le pêcheur du nord, Saül le sanguinaire, Yona le méditant, Simon le paysan, Gaël l'éleveur de moutons..." qu'ils soient chasseur, notaire, marchand, esclave, putain, corsaire, planteur de café, poilu de la guerre de 14 ou médecin. Sans se voiler la face sur les comportements des esclavagistes ou des opprimés, il remonte doucement dans le temps, pour nous présenter ceux qui ont été avant lui et qui ont forgé son identité.



Chaque portrait est identifié par son prénom, son ascendance, ses actes. Homme ou femme, ils nous touchent par leur humanité ou leur cruauté et nous font revivre l'histoire de la Martinique, depuis les origines jusqu'à l'arrivée des européens, l'esclavage, les négriers, les plantations, l'impact des révolutions françaises de 1789 et 1848, l'éruption de la Montagne Pelée, qui détruit Saint-Pierre en 1902, l'envoi de soldats sur le front en 1914...



Emmanuel de Reynal porte en lui une part de chacun, mais il se réclame aussi de toutes les rencontres et échanges qu'il entretient au quotidien. Il refuse qu'on le catalogue comme béké, réducteur et péjoratif. Il se défini comme "une personne Ubuntu, ouverte et disponible, qui tire sa force de ce que sont les autres."



« Aussi tragique soit-elle, notre histoire doit nous réunir, et non nous diviser, car nous ne sommes ni victime ni responsable du passé, nous ne sommes que les générations d’après...Nous les enfants de l’esclavage, nous les enfants de l’humanité..."
Lien : http://dviolante5.canalblog...
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Ubuntu : Ce que je suis...

"Ubuntu" terme employé par Nelson Mandela et Desmond Tutu pour rompre avec l'apartheid et véhiculé la réconciliation nationale en Afrique du Sud.

Dans ce très court livre, l'auteur nous dresse le portrait de personnes totalement différentes, mais toutes unies car toutes semblables.

Car oui nous sommes tous pareils, nous sommes devenus se que nous sommes grâce à nos aïeux.

D'où la phrase: je suis ce que je suis grâce à ce que sont les autres..

L'auteur nous fait voyager de la préhistoire à maintenant.

Nous venons tous du même endroit.

Il dresse le portrait d'un chasseur de mammouth, d'un paysan, d'un châtelain, d'un militaire, d'une prostituée et de tant d'autres.

Les chapitres sont courts et percutants allant droit au but quelques fois juste en 5 lignes.

Chaque chapitre est dédié à une personne, mais on se rend vite compte que celles-ci sont étroitement liées.

En lisant ce livre on comprend que sans l'autre, on est rien..

Un livre poignant qui fait réfléchir à qui nous sommes..
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Ubuntu : Ce que je suis...

Après un propos sur le mot Ubuntu, utilisé par Nelson Mandela et Desmond Tutu, signifiant en résumé que sans l’autre, on n’est rien, nous parcourons de page en page, plusieurs destinées des « ancêtres » avant lui. Une fois que l’on a assimilé que nous sommes tous relié les uns aux autres, on suit le chemin initié par Graak , le premier personnage choisi par l’auteur . Graak est un chasseur de mammouths et nous allons remonter ainsi la ligne du temps et des époques avec différents personnages, souvent masculins mais pas uniquement. Une galerie de portraits courts et incisifs à découvrir. Parce que ce que je suis, je le dois aux autres avant moi, tel est le fil rouge de ce récit. Une façon de parler de soi en parlant des autres. Ce fil infini qui nous relie aux premiers hommes jusqu’à ce que nous sommes aujourd’hui, une belle idée sur l’identité, sur la génétique et tellement de grains de sable qui au final font de cet homme, celui qu’il devait être. Un livre court qui se lit rapidement et que pour ma part, je relirai d’ici quelques jours pour mieux m’en imprégner. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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