Nota Bene
(...) j'envie les romanciers. Ils n'ont besoin de rien pour voyager. L'historien est à la tortue ce que le poète est au faon. Il porte sa maison sur son dos et n'a pas la démarche légère. Je l'ai donc écrit par surprise, en maraudeur. J'étais animé à ce moment-là de cet "état de grâce" particulier, de cette disposition passagère à la légèreté et au bonheur sans laquelle on ne peut aimer Henri Beyle. Je l'ai écrit parce que je le lis depuis trente ans. (p. 11)