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Critiques de Emmanuèle Sandron (129)
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De ville en ville

💬✒Certains albums possèdent cette arme de séduction qui fait toute la différence, quelque chose d’indéfinissable mais totalement irrésistible. Vous voyez de quoi je parle ? Le charme, oui ! Et cet album est loin d'en être dépourvu.



Cela s'explique, tout d’abord, par son format. Grand, il permet aux différents collages de déployer toute leur splendeur et leur élégance. On s’émerveille devant ce travail graphique soigné et minutieux. Hypnotisant, fascinant, difficile de décoller les yeux de ces tableaux mettant en scène des villes imaginaires : la ville des animaux, la ville des acrobates, la ville des tapis volants, ...



Ensuite, par le sens de sa lecture. Une reliure vers le haut, quelle merveilleuse idée !



Et, enfin, par le message qu’il nous transmet. J’y vois un hommage à l’art, à la poésie, à tolérance, à la vie tout simplement.



Une invitation au voyage au cœur de fabuleux décors !
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13

Le commissaire Pieter Van In enquête sur le meurtre de Win Raes avec son collègue Guido Versavel et sa future femme, juge d’instruction, Hannelore Martens. Or, il s’avère que le nom du mort n’est pas celui qui se trouvait sur la carte bleue. Mais quelques jours plus tard, le vrai Win Raes est assassiné.



En 2016, j’avais lu L’affaire du tarot où j’avais été déçue. Ici, j’ai été légèrement plus happée par le récit même si je trouve les mêmes défauts à savoir que l’enquête se partage le récit avec la vie sexuelle des protagonistes et le futur mariage du commissaire avec la juge d’instruction très jalouse.



Un policier qui se lit bien mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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De sang royal

J'ai décidé d'aborder cette période d'arbres illuminés, de fumets appétissants, de magasins dévalisés et de dissonance cognitive majeure en me bourrant la gueule aux polars. Vous voilà prévenus, ce billet n'est que le début d'une série visant à m'anesthésier sous les litres de sang.



Avec le commissaire van In, je ne pouvais compter meilleur camarade pour commencer. le bougre s'avère à la hauteur de mes ambitions : A neuf heures, il carbure à la Duvel (bière flamande si j'en crois ma perspicacité pas encore complètement assommée par les pintes). Sauf urgence. Auquel cas, il s'applique aussi sec un verre de whisky derrière le gosier. Clopant comme il picole, dévorant fondue bourguignonne, coq au vin et autres mousses au chocolat, le commissaire est un noceur, peu avare de bons mots, toujours à la limite d'orageuses humeurs, raide dingue de son Hannelore ce qui nous vaut quelques promesses de scènes torrides, dont on ne verra toutefois pas grand-chose.



Apparemment, comme d'habitude, j'ai pris la série en train. le couple est en effet assez bien installé dans son histoire pour qu'il y ait lassitude, déprime et eau dans le gaz. La belle Hannelore se laisserait bien conter fleurette par son premier amant qui l'a recontactée dix-sept ans après leur première idylle.



Le problème, oui, il y en a un, c'est un polar, j'arrive, j'arrive ! Ca va, y a pas le feu à la bouteille ! le problème, c'est que le père de Valentin choisit le soir de ces retrouvailles pour se suicider. Se suicider ? A moins que…



Forcément, quand l'inspecteur rival du commissaire van In va interroger les témoins et qu'il tombe sur l'illicite soirée entre un suspect potentiel et la femme de son chef, il jubile. Et le commissaire lui, il tonne. Et boit. Ca nous passe bien quelques pages peinards, cette histoire. de rades en rades, de verres en verres.



Allons, allons, concentrons-nous (vous connaissez la recette de la dinde au whisky ? Alors, vous prenez une dinde et un verre de whisky, vous… comment ça, je m'égare ?). Reprenons, les amis, c'est sérieux : le cadavre, c'était un type important, un genre de sommité qui fréquentait haut. Et qui menait de mystérieuses affaires sentimentales. Ce qui nous vaut toute une nébuleuse de personnages plus ou moins reliés par des attaches légales ou cachées. Et un deuxième cadavre. Enfin, je crois. Parce que, à ce stade…



Bref, ça fait du grabuge à Bruges. Encore quelques verres et je vais approcher les jeux de mots du grand ODP31, moi ! Hips ! Bah oui, parce que ça se passe à Bruges. Sinon mon jeu de mots, il est beaucoup moins drôle. du grabuge à Venise, ça fait flop. Vous en reprenez un petit ? c'est ma tournée !



Disons qu'au Saint-Julien, je buvais du petit lait, à la bouteille de Montrachet, je ne jurais plus de rien. Mais quand les personnages ont commencé à carburer au Baccardi-Coca, j'ai eu un sursaut de lucidité : non et puis quoi encore ?

Des petites phrases assassines, des personnages truculents, une vague intrigue dont j'ai perdu le fil, des mobiles… euh… des mobiles forcément, si, si, pas forcément à jeun, mais ça se tient, une élucidation dans un feu d'artifice d'action et de ruse. Bref, un bon petit polar des familles qui vous distrait agréablement. Allez au suivant ! La prochaine, elle est pour moi !

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Le collectionneur d'armes

C'est mon premier Pieter Aspe, un auteur belge que je ne connaissais pas. Brugeois et néerlandophone, donc, il écrit depuis une bonne dizaine d'années et doit, notamment, sa célébrité à la série policière de la télévision flamande dont le héros est le commissaire van In .



« le Collectionneur d'Armes » de Pieter Aspe démarre par un vol d'armes anciennes chez Patrick Claes, un trader collectionneur qui vit dans une belle maison bourgeoise de Bruges. Une cinquantaine de pièces qui, ont toutes plus de valeur les unes que les autres. Sont nommés sur l'enquête Pieter van In assisté de son adjoint Guido Versavel.



Dans ce livre, il y a une mise en avant de l'aspect privé du personnage principal ce qui est rare par rapport à d'autres livres policiers.

Le commissaire van In est alcoolique, désagréable, macho et brouillon. Il se perd dans ses délires, ses problèmes personnels et les scènes de ménages avec Hannelore, sa femme, juge d'instruction en charge du dossier.

Chacun des personnages a son caractère, peut-être un peu trop usé.

L'intrigue, tordue, n'est pas vraiment bien amenée, elle traine en longueur pendant une bonne moitié du roman et finira par s'expliquer à la toute fin. le récit n'a rien de très accrocheur et l'on se perd entre collectionneurs d'armes, traders, mafia russe et milieu libertin.

L'histoire comporte des détails obsolètes gênants : on parle en francs belge, de disquette d'ordinateur.

Par contre, j'ai beaucoup apprécié les dialogues qui comportent de belles réparties, qui jouent avec les non-dits et contiennent pas mal d'humour et d'ironie.

Certaines expressions typiquement belges me sont sympathiques et seront peut-être intéressantes à découvrir pour les non-initiés.



Je parlerai donc d'une découverte en demi-teinte : une envie de lire un autre roman de cet auteur pour ne pas rester sur une déception.
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Le collectionneur d'armes

Suite à une tentative d’assassinat sur un riche trader, le commissaire Van In se trouve embarqué dans une enquête entre trafic d’arme, mafieux russe et bordel de luxe.

Une histoire qui nous mène en Belgique.

Des personnages auxquels je n’ai pas spécialement adhéré.

Une intrigue un peu confuse.

Un polar qui ne m’a pas emballée sans me déplaire non plus.

Je ne pense pas en garder un souvenir impérissable.
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Le collectionneur d'armes

Cinquième récit des aventures du commissaire Van In et de son adjoint Versavel, proche de la retraite.

Le commissaire, coureur de jupons, est marié à la belle Hannelore, devenue juge d’instruction, avec laquelle il a eu des jumeaux. Mais tous deux sont passionnés par leur métier et ne sont pas très enclins à pouponner. Et Van In à rester fidèle. D’autant que l’épouse du blessé sur lequel il enquête est une superbe femme.

Patrick Claes est un riche Brugeois travaillant dans la finance. Il a été agressé lors du vol de sa collection d’armes anciennes. Normalement, ce vol n’est pas du ressort de Van In puisqu’il n’y a pas de mort. Mais il sent l’arnaque, la collection étant assurée pour un beau montant et l’homme menant grand train. Quant à sa femme, elle lui coûte en dépenses fastueuses.



L’enquête commence. Mais c’est sans compter sur Hannelore qui mène l’enquête de son côté et veut prouver qu’elle a des compétences égales à son mari. Jalouse comme une tigresse, la proximité de Judith Claes ne lui plait pas et elle garde un œil sur lui.

Cette première affaire est le début d’une série d’autres, plus retorses les unes que les autres. Plusieurs meurtres vont jalonner l’enquête du commissaire et créer des rebondissements imprévus.



Comme chaque fois, l’écriture de Pieter Aspe est enlevée, caustique et juste. Il ne manque jamais de mettre dans la bouche de ses personnages (à la psychologie finement décrite) quelques réflexions bien senties sur les rapports entre Flamands, le travail d’écrivain, l’actualité belge et c’est assez jubilatoire.

Un bon moment de lecture et de détente au cœur de la communauté voisine.
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La femme tatouée

✒️ J'ai découvert les écrits de Pieter Aspe par hasard. La couverture m'attirait ainsi que la quatrième de couverture. Sauf que. C'est seulement à la moitié du roman, lorsque j'ai ressenti que les personnes étaient bien trop à découvert que je suis allé faire ma petite fouine. Et devinez quoi ? Ce roman est le quatorzième d'une énorme saga qui met en scène les enquêtes du Commando Van In !

Mon intuition était donc exact mais bon, je l'ai commencé autant le finir.



J'ai rencontré les Commandos Versavel et Van In. C'était un polar très classique, une enquête sur le cadavre d'une femme avec un étrange tatouage sur la fesse gauche, la lettre M en caractère runique. Mais quand le présumé coupable est retrouvé assassiné à son tour avec le même tatouage au même endroit, nos deux commandos auront du fil à retordre.



J'ai plus ou moins apprécié cette lecture. Je n'ai rien trouvé d'exceptionnel à cet intrigue car nous n'avons pas vraiment de retournement de situation, nous suivons également le ou les coupables donc plus de surprises pour deviner le ou les assassins. En revanche j'ai réellement apprécié nos deux protagonistes. Même si j'ai tracé treize romans d'un seul coup, dès les premières lignes je me suis immédiatement attaché à ces deux collègues devenus amis. Leur enquête les embarquera vers un soi disant complot terroriste avec un mélange d'islamiques et de neonazis. Un peu farfelu comme mis en scène, seulement elle sera nécessaire afin de brouiller un peu les pistes.



J'ai adoré passer du temps aux côtés de ces deux protagonistes. Van In a un sacré sens de l'humour. Versavel est un amis très fidèle et loyale, toujours à prêcher la bonne parole. J'ai toujours accepté une Duvel à leurs côtés avant de retourner sur le terrain. Sacré Van In, il tient super bien l'alcool, on sera toujours torché avant lui 😅



Mais même avec tout ça je ne me jetterai pas sur cette saga car il y a bien trop de romans à rattraper. Je suis vraiment arrivé trop tard. C'est dommage d'arriver que maintenant, je suis sûr que j'aurais encore plus aimé Van In.
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Le tableau volé

Voilà une enquête qui promet d’être palpitante à lire la quatrième de couverture : le cadre prestigieux est celui de l’expo HiBrugia qui accueillera le célèbre tableau de Picasso Guernica. Or quelques jours avant l’arrivée du tableau, un homosexuel est sévèrement battu dans le parc du Lac d’Amour, achevé à l’hôpital queques jours plus tard. Un ressortissant espagnol est également abattu à Bruges, avec un pistolet utilisé généralement par l’ETA. Et en fait de vol de tableau, c’est Le Jugement dernier de Jérôme Bosch qui est dérobé et fait l’objet d’une demande de rançon. Le commissaire Van In, chargé de la sécurité de l’inauguration de HiBrugia, est sous pression et tente de démêler les liens – s’il y en a – entre ces différents crimes. Il aura les coudées franches grâce à l’appui de la Sûreté de l’Etat, qui contourne habilement le commissaire De Kee (dit Ketounet) et fournit au commissaire les hommes et les moyens techniques nécessaires pour éviter que la Belgique soit la risée de l’Europe…



Dans cette enquête, Van In est comme sur un petit nuage (désolée si je spoile pour ceux et celles qui n’ont pas lu les enquêtes précédentes) : les soucis de santé d’Hannelore se sont envolés et le couple retrouve une grande ardeur amoureuse. Lui doit cependant faire attention à sa propre santé et éviter la Duvel mais c’est compliqué, on s’en doute. Dans son équipe, il doit faire face à la concurrence entre son fidèle brigadier Versavel et la « petite nouvelle » Carine Neels, qui ferait bien de lui on quatre-heures.



Pour ce qui est de l’intrigue même, le lecteur suit les choses en même temps ou presque que les enquêteurs, les intuitions de Van In se trouvent confortées par des faits que le lecteur découvre avant lui. Bien sûr, tout ne nous est pas révélé mais ce n’est pas l’enquête la plus palpitante de la série. De plus, certaines facilités sexistes dontuse Pieter Aspe m’ont cette fois franchement dérangées. J’ai encore deux ou trois livres de l’auteur dans la pile, on verra comment cela évolue et si je lui resterai fidèle, même si j’adore les séries.
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L'affaire du tarot

C'est mon troisième de Pieter Aspe en 22 ans. Les mêmes qualités et les mêmes défauts sont présents. Le style est très agréable, les personnages sont attachants, le mystère est bien là. Mais il est tellement là qu'à la toute fin, je n'ai pas tout compris. Les deux principaux personnages, tout attachants qu'ils soient, en font des tonnes avec leur libido exacerbée. Heureusement, il y a quelques pointes humoristiques.
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Le tableau volé

HiBrugia, la plus grande exposition d'art hispanique jamais organisée sur le continent, doit accueillir des tableaux de Vélazquez, Goya... et Guernica, le chef-d'oeuvre de Picasso. Et pour l’occasion le premier ministre espagnol va faire le déplacement. Aussi, les autorités de Bruges sont en ébullition... Toutes les précautions ont été prises quand un agent de sécurité du Musée est passé à tabac dans le parc du lac d'Amour, avant d'être achevé à l'hôpital où il a été admis. Et puis les ennuis ne font que commencer, car un ressortissant espagnol est lui aussi assassiné au moment même où son gouvernement est en visite officielle en Belgique. Et pour corser l’affaire, le Jugement dernier de Jérôme Bosch, un des fleurons du musée Groningue a été volé. Voilà qui risque de donner du fil à retordre au commissaire Van Inn et à la juge Martens, Hannelore sa compagne si vous préférez. Et ces deux-là ont intérêt à vite faire la lumière et établir la vérité sur ces différentes affaires s'ils veulent éviter une grave crise diplomatique et européenne.

Voilà pour le contexte de cette huitième enquête de notre commissaire Pieter Van In, à Bruges. On aime et on s’est attaché à cet antihéros génial. Il est à la fois paumé, attachant, cynique, amateur d'art, de femmes et de bonne chère. On aime aussi son sale caractère, le fait qu’il n’ait aucun sens de la hiérarchie, et par-dessus tout on adore son un humour caustique...un humour belge une fois, il va de soi ! C’est aussi tout ce qui fait le piquant de ces enquêtes. Et heureusement il est bien entouré avec son adjoint, le perspicace Versavel, et la belle Hannelore Martens. Et même si ici l’heure est grave, on est certain de ne pas s’ennuyer avec notre Simenon flamand. Et les enquêtes du commissaire Van In à Bruges sont aujourd'hui aussi célèbres en Belgique mais aussi partout dans le monde et notamment en France que celles du commissaire Brunetti de Donna Leon à Venise ou celles de l'inspecteur Rebus de Ian Rankin à Edinburgh. Bref encore la promesse d’un beau moment de lecture, alors pourquoi bouder son plaisir


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L'affaire du tarot

Loin des livres de Clive Cussler, où tout est action, ici nous nous promenons dans la belle ville de Bruges ( que je recommande à ceux qui ne la connaissent pas encore).

Il y a beaucoup de boissons (mais ici point n'est besoin de rajouter, comme dans nos médias "l'abus..... etc...").

Le lecteur à le temps de humer ces odeurs de genièvre, ou de houblon, tout en se laissant entraîner dans l'enquête des deux inspecteurs.

L'humour au second degré en fait un livre agréable à lire, et qui m'a donné envie de découvrir d'autres ouvrages de cet auteur.
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Faites vos jeux

Seul le commissaire Van In a pris au sérieux les prédictions de meurtres en série dans la région de Blankenberge. L'homme ayant lancé la rumeur est très vite retrouvé assassiné. Aux dépens de son couple, de sa carrière et même de sa vie, Van In infiltre les milieux du jeu pour résoudre cette affaire.

Maître du polar flamand et père du désormais célèbre inspecteur Van In, Pieter Aspe rencontre enfin en France le succès mérité. On aime retrouver son commissaire bougon, un poil macho marié à la Belle Hannelore dont il est fou amoureux, un procureur incorruptible oui mais…. On se demande avec cette seizième enquête si la belle ne va pas cette fois succomber non pas à la corruption mais au charme d’un jeune avocat séducteur. De son coté Van In est bien trop occupé avec ce double meurtre et notre antihéros génial à la fois paumé, attachant, cynique, amateur d'art, de femmes et de bonne chère va sombrer lui aussi risquant ainsi de tout perdre.

Mais Guido Versave, son coéquipier et ami veille. Versave toujours aussi perspicace. Et heureusement ces deux-là n’ont pas leur pareil pour déjouer les affaires les plus tordues. Et on n’oublie surtout pas l’humour ravageur qui se dégage de ce roman et qui on fait un polar unique.

On peut dire que « Les enquêtes du commissaire Van In à Bruges » sont aujourd'hui aussi célèbres que celles du commissaire Brunetti de Dona Leon à Venise ou celles de l'inspecteur Rebus de Ian Rankin à Edinburgh


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De ville en ville

Un album tout à fait unique et plein de surprises.
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Faites vos jeux

casino
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La femme tatouée

Onvoltooid Verleden24-12-2018
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Le message du pendu

Onder valse vlag - sous de faux prétextes
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Le collectionneur d'armes

Het Dreyseincident
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De ville en ville

Ce grand imagier offre une balade poétique de la ville sens dessus-dessous, pays du tout à l'envers, à la ville des fils de soie où Amarante déficelle la folie et Émeraude détricote les ordres, en passant par la ville des robots pleine de gros mots - boulot, fardeau, escroc !



Il s'agira pour les lecteurs attentifs d'y retrouver le narrateur…



De ville en ville, je cherche.

Quoi? Je ne sais pas.

Et si c’était moi?


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De sang royal

Je termine mes lectures de ce mois belge avec mon petit Pieter Aspe annuel. Ici Van In et son adjoint Versavel enquêtent sur un puis deux meurtres d’hommes liés à la même femme. En effet celle-ci a eu quatre enfants de trois pères différents et l’un d’eux pourrait bien être celui qui, à l’époque, était un prince connu pour courir le guilledou et est devenu le roi des Belges : vous avez bien compris, il s’agit d’Albert II (pas nommé évidemment par Pieter Aspe), frère du roi Baudouin et père de notre roi actuel. L’affaire se corse pour Van In, car le fils de la première victime, Valentin Heydens, a renoué avec Hannelore, la femme du commissaire, et que celle-ci sent renaître les braises de son ancien amour pour Valentin. De plus, un des pères a gardé son amitié royale, qui le protège notablement. Ajoutez à cela une pincée de franc-maçonnerie et de haute bourgeoisie brugeoise et cela donne un cocktail (non,non, pas une Duvel) potentiellement explosif.



Van In est effectivement en pleine forme, ses réconciliations sur l’oreiller avec Hannelore sont affriolantes (et rassurantes pour la suite) mais j’avoue que ce qui a pimenté ma lecture, c’est la mise en scène d’Albert et Paola, oh très discrète mais très réaliste et surtout les liens inévitables qu’on ne peut s’empêcher de faire avec la réalité : il y a quelques semaines seulement s’est enfin achevé le feuilleton judiciaire et médiatique qui opposait le roi Albert II et sa fille illégitime Delphine Boêl, reconnue sa fille biologique après moult négations, recours, cachotteries et autre test ADN. Le roman de Pieter Aspe a été publié en flamand en l’an 2000 et « l’affaire Delphine Boël » a éclaté en 1999. Le romancier a-t-il été inspiré par cela ? On sait que la réalité dépasse la fiction…



Après de nombreuses lectures très sérieuses et un peu lourdes à la longue, je suis contente de m’être divertie en compagnie du commissaire Van In et de son fidèle brigadier Versavel (qui a été un peu ébranlé dans sa fidélité mais qui s’est repris – cela augure peut-être de prochaines péripéties…)
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