Le commissaire Pieter Van In enquête sur le meurtre de Win Raes avec son collègue Guido Versavel et sa future femme, juge d’instruction, Hannelore Martens. Or, il s’avère que le nom du mort n’est pas celui qui se trouvait sur la carte bleue. Mais quelques jours plus tard, le vrai Win Raes est assassiné.
En 2016, j’avais lu L’affaire du tarot où j’avais été déçue. Ici, j’ai été légèrement plus happée par le récit même si je trouve les mêmes défauts à savoir que l’enquête se partage le récit avec la vie sexuelle des protagonistes et le futur mariage du commissaire avec la juge d’instruction très jalouse.
Un policier qui se lit bien mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Commenter  J’apprécie         40
J'ai décidé d'aborder cette période d'arbres illuminés, de fumets appétissants, de magasins dévalisés et de dissonance cognitive majeure en me bourrant la gueule aux polars. Vous voilà prévenus, ce billet n'est que le début d'une série visant à m'anesthésier sous les litres de sang.
Avec le commissaire van In, je ne pouvais compter meilleur camarade pour commencer. le bougre s'avère à la hauteur de mes ambitions : A neuf heures, il carbure à la Duvel (bière flamande si j'en crois ma perspicacité pas encore complètement assommée par les pintes). Sauf urgence. Auquel cas, il s'applique aussi sec un verre de whisky derrière le gosier. Clopant comme il picole, dévorant fondue bourguignonne, coq au vin et autres mousses au chocolat, le commissaire est un noceur, peu avare de bons mots, toujours à la limite d'orageuses humeurs, raide dingue de son Hannelore ce qui nous vaut quelques promesses de scènes torrides, dont on ne verra toutefois pas grand-chose.
Apparemment, comme d'habitude, j'ai pris la série en train. le couple est en effet assez bien installé dans son histoire pour qu'il y ait lassitude, déprime et eau dans le gaz. La belle Hannelore se laisserait bien conter fleurette par son premier amant qui l'a recontactée dix-sept ans après leur première idylle.
Le problème, oui, il y en a un, c'est un polar, j'arrive, j'arrive ! Ca va, y a pas le feu à la bouteille ! le problème, c'est que le père de Valentin choisit le soir de ces retrouvailles pour se suicider. Se suicider ? A moins que…
Forcément, quand l'inspecteur rival du commissaire van In va interroger les témoins et qu'il tombe sur l'illicite soirée entre un suspect potentiel et la femme de son chef, il jubile. Et le commissaire lui, il tonne. Et boit. Ca nous passe bien quelques pages peinards, cette histoire. de rades en rades, de verres en verres.
Allons, allons, concentrons-nous (vous connaissez la recette de la dinde au whisky ? Alors, vous prenez une dinde et un verre de whisky, vous… comment ça, je m'égare ?). Reprenons, les amis, c'est sérieux : le cadavre, c'était un type important, un genre de sommité qui fréquentait haut. Et qui menait de mystérieuses affaires sentimentales. Ce qui nous vaut toute une nébuleuse de personnages plus ou moins reliés par des attaches légales ou cachées. Et un deuxième cadavre. Enfin, je crois. Parce que, à ce stade…
Bref, ça fait du grabuge à Bruges. Encore quelques verres et je vais approcher les jeux de mots du grand ODP31, moi ! Hips ! Bah oui, parce que ça se passe à Bruges. Sinon mon jeu de mots, il est beaucoup moins drôle. du grabuge à Venise, ça fait flop. Vous en reprenez un petit ? c'est ma tournée !
Disons qu'au Saint-Julien, je buvais du petit lait, à la bouteille de Montrachet, je ne jurais plus de rien. Mais quand les personnages ont commencé à carburer au Baccardi-Coca, j'ai eu un sursaut de lucidité : non et puis quoi encore ?
Des petites phrases assassines, des personnages truculents, une vague intrigue dont j'ai perdu le fil, des mobiles… euh… des mobiles forcément, si, si, pas forcément à jeun, mais ça se tient, une élucidation dans un feu d'artifice d'action et de ruse. Bref, un bon petit polar des familles qui vous distrait agréablement. Allez au suivant ! La prochaine, elle est pour moi !
Commenter  J’apprécie         4163
C'est mon premier Pieter Aspe, un auteur belge que je ne connaissais pas. Brugeois et néerlandophone, donc, il écrit depuis une bonne dizaine d'années et doit, notamment, sa célébrité à la série policière de la télévision flamande dont le héros est le commissaire van In .
« le Collectionneur d'Armes » de Pieter Aspe démarre par un vol d'armes anciennes chez Patrick Claes, un trader collectionneur qui vit dans une belle maison bourgeoise de Bruges. Une cinquantaine de pièces qui, ont toutes plus de valeur les unes que les autres. Sont nommés sur l'enquête Pieter van In assisté de son adjoint Guido Versavel.
Dans ce livre, il y a une mise en avant de l'aspect privé du personnage principal ce qui est rare par rapport à d'autres livres policiers.
Le commissaire van In est alcoolique, désagréable, macho et brouillon. Il se perd dans ses délires, ses problèmes personnels et les scènes de ménages avec Hannelore, sa femme, juge d'instruction en charge du dossier.
Chacun des personnages a son caractère, peut-être un peu trop usé.
L'intrigue, tordue, n'est pas vraiment bien amenée, elle traine en longueur pendant une bonne moitié du roman et finira par s'expliquer à la toute fin. le récit n'a rien de très accrocheur et l'on se perd entre collectionneurs d'armes, traders, mafia russe et milieu libertin.
L'histoire comporte des détails obsolètes gênants : on parle en francs belge, de disquette d'ordinateur.
Par contre, j'ai beaucoup apprécié les dialogues qui comportent de belles réparties, qui jouent avec les non-dits et contiennent pas mal d'humour et d'ironie.
Certaines expressions typiquement belges me sont sympathiques et seront peut-être intéressantes à découvrir pour les non-initiés.
Je parlerai donc d'une découverte en demi-teinte : une envie de lire un autre roman de cet auteur pour ne pas rester sur une déception.
Commenter  J’apprécie         21
Suite à une tentative d’assassinat sur un riche trader, le commissaire Van In se trouve embarqué dans une enquête entre trafic d’arme, mafieux russe et bordel de luxe.
Une histoire qui nous mène en Belgique.
Des personnages auxquels je n’ai pas spécialement adhéré.
Une intrigue un peu confuse.
Un polar qui ne m’a pas emballée sans me déplaire non plus.
Je ne pense pas en garder un souvenir impérissable.
Commenter  J’apprécie         10
Cinquième récit des aventures du commissaire Van In et de son adjoint Versavel, proche de la retraite.
Le commissaire, coureur de jupons, est marié à la belle Hannelore, devenue juge d’instruction, avec laquelle il a eu des jumeaux. Mais tous deux sont passionnés par leur métier et ne sont pas très enclins à pouponner. Et Van In à rester fidèle. D’autant que l’épouse du blessé sur lequel il enquête est une superbe femme.
Patrick Claes est un riche Brugeois travaillant dans la finance. Il a été agressé lors du vol de sa collection d’armes anciennes. Normalement, ce vol n’est pas du ressort de Van In puisqu’il n’y a pas de mort. Mais il sent l’arnaque, la collection étant assurée pour un beau montant et l’homme menant grand train. Quant à sa femme, elle lui coûte en dépenses fastueuses.
L’enquête commence. Mais c’est sans compter sur Hannelore qui mène l’enquête de son côté et veut prouver qu’elle a des compétences égales à son mari. Jalouse comme une tigresse, la proximité de Judith Claes ne lui plait pas et elle garde un œil sur lui.
Cette première affaire est le début d’une série d’autres, plus retorses les unes que les autres. Plusieurs meurtres vont jalonner l’enquête du commissaire et créer des rebondissements imprévus.
Comme chaque fois, l’écriture de Pieter Aspe est enlevée, caustique et juste. Il ne manque jamais de mettre dans la bouche de ses personnages (à la psychologie finement décrite) quelques réflexions bien senties sur les rapports entre Flamands, le travail d’écrivain, l’actualité belge et c’est assez jubilatoire.
Un bon moment de lecture et de détente au cœur de la communauté voisine.
Commenter  J’apprécie         40
✒️ J'ai découvert les écrits de Pieter Aspe par hasard. La couverture m'attirait ainsi que la quatrième de couverture. Sauf que. C'est seulement à la moitié du roman, lorsque j'ai ressenti que les personnes étaient bien trop à découvert que je suis allé faire ma petite fouine. Et devinez quoi ? Ce roman est le quatorzième d'une énorme saga qui met en scène les enquêtes du Commando Van In !
Mon intuition était donc exact mais bon, je l'ai commencé autant le finir.
J'ai rencontré les Commandos Versavel et Van In. C'était un polar très classique, une enquête sur le cadavre d'une femme avec un étrange tatouage sur la fesse gauche, la lettre M en caractère runique. Mais quand le présumé coupable est retrouvé assassiné à son tour avec le même tatouage au même endroit, nos deux commandos auront du fil à retordre.
J'ai plus ou moins apprécié cette lecture. Je n'ai rien trouvé d'exceptionnel à cet intrigue car nous n'avons pas vraiment de retournement de situation, nous suivons également le ou les coupables donc plus de surprises pour deviner le ou les assassins. En revanche j'ai réellement apprécié nos deux protagonistes. Même si j'ai tracé treize romans d'un seul coup, dès les premières lignes je me suis immédiatement attaché à ces deux collègues devenus amis. Leur enquête les embarquera vers un soi disant complot terroriste avec un mélange d'islamiques et de neonazis. Un peu farfelu comme mis en scène, seulement elle sera nécessaire afin de brouiller un peu les pistes.
J'ai adoré passer du temps aux côtés de ces deux protagonistes. Van In a un sacré sens de l'humour. Versavel est un amis très fidèle et loyale, toujours à prêcher la bonne parole. J'ai toujours accepté une Duvel à leurs côtés avant de retourner sur le terrain. Sacré Van In, il tient super bien l'alcool, on sera toujours torché avant lui 😅
Mais même avec tout ça je ne me jetterai pas sur cette saga car il y a bien trop de romans à rattraper. Je suis vraiment arrivé trop tard. C'est dommage d'arriver que maintenant, je suis sûr que j'aurais encore plus aimé Van In.
Commenter  J’apprécie         00
C'est mon troisième de Pieter Aspe en 22 ans. Les mêmes qualités et les mêmes défauts sont présents. Le style est très agréable, les personnages sont attachants, le mystère est bien là. Mais il est tellement là qu'à la toute fin, je n'ai pas tout compris. Les deux principaux personnages, tout attachants qu'ils soient, en font des tonnes avec leur libido exacerbée. Heureusement, il y a quelques pointes humoristiques.
Commenter  J’apprécie         00
Loin des livres de Clive Cussler, où tout est action, ici nous nous promenons dans la belle ville de Bruges ( que je recommande à ceux qui ne la connaissent pas encore).
Il y a beaucoup de boissons (mais ici point n'est besoin de rajouter, comme dans nos médias "l'abus..... etc...").
Le lecteur à le temps de humer ces odeurs de genièvre, ou de houblon, tout en se laissant entraîner dans l'enquête des deux inspecteurs.
L'humour au second degré en fait un livre agréable à lire, et qui m'a donné envie de découvrir d'autres ouvrages de cet auteur.
Commenter  J’apprécie         60
Onvoltooid Verleden24-12-2018
Commenter  J’apprécie         00
Onder valse vlag - sous de faux prétextes
Commenter  J’apprécie         00