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EAN : 9782226248404
285 pages
Albin Michel (29/05/2013)
3.18/5   34 notes
Résumé :
"Tu te souviens de l’affaire du tarot ?". Pour meubler une période de calme, Van In et son fidèle acolyte Versavel décident de reprendre une enquête jamais élucidée : 20 ans auparavant, un colonel, un père catholique et un membre du conseil d’Etat avaient chacun été retrouvés assassinés de trois balles, trois crimes signés d’une carte de tarot. Entre une guerre des polices qui refait surface, des scandales institutionnels autour des victimes et de sombres intrigues ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Ils boivent. Ils bouffent. Ils fument. Ils baisent. Ils ont froid. Ils se plaignent du froid. Ils se plaignent de la pluie. Ils rebouffent. Ils reboivent. Ils rebouffent. Quelle vie, être flic en Belgique !
Ah si, tout de même, de temps en temps (toutes les vingt pages), ils enquêtent. Et l'intrigue progresse à une vitesse qui ferait passer un épisode de l'inspecteur Derrick pour Fast and furious.
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Je commencerai par un motif d'énervement. Alors que je tente – pour une fois – de lire une série presque dans l'ordre, je suis allée d'étonnement en étonnement en parcourant ce livre. Il n'est plus questions des jumeaux van In, mais des "enfants", dont il est vaguement question à deux reprises. Hannelore a rajeuni, le commissaire connaît à peine le légiste, avec lequel pourtant il est très ami. J'ai regardé les dates : paru en 2013 en France, il est sorti en 2003 en Belgique, soit six ans avant La quatrième forme de Satan. du coup, il me fallait repenser autrement ma manière de lire ce livre, ne plus m'étonner des excès culinaires d'Hannelore (la cause ? Elle viendrait au monde neuf mois plus tard) et de l'appétit sexuel du commissaire van In. L'intrigue a ainsi perdu de son suspens, je savais très bien que Versavel n'avait pas à s'en faire pour sa santé, et que le supérieur de van In ne réussirait pas à se débarrasser de lui.
L'enquête que rouvre van In a pourtant de quoi tenir en haleine. Si ce triple meurtre est horrible, ce que notre commissaire brugeois découvre est pire encore, d'une noirceur absolue. Pour une fois, la religion, en la personne du prêtre assassiné, aurait pu apporter réconfort et salut. Ce prêtre ne plairait pas à tout le monde. Il me plaît, à moi, car il est profondément humain, faillible tout en accomplissant véritablement son sacerdoce. van In et ses méthodes ne plairont pas non plus. Tant pis. L'horreur de ce qu'il a découvert – et que le lecteur ne découvre réellement qu'en lisant la dernière phrase du roman – explique largement les mesures qu'il a prises – et je ne vous parle même pas des dommages collatéraux au sein de la brigade, ni des nouvelles victimes du tueur.
L'affaire du tarot ne peut laisser le lecteur indifférent, pour peu qu'il veuille bien lire l'enquête jusqu'au bout.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Loin des livres de Clive Cussler, où tout est action, ici nous nous promenons dans la belle ville de Bruges ( que je recommande à ceux qui ne la connaissent pas encore).
Il y a beaucoup de boissons (mais ici point n'est besoin de rajouter, comme dans nos médias "l'abus..... etc...").
Le lecteur à le temps de humer ces odeurs de genièvre, ou de houblon, tout en se laissant entraîner dans l'enquête des deux inspecteurs.
L'humour au second degré en fait un livre agréable à lire, et qui m'a donné envie de découvrir d'autres ouvrages de cet auteur.
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À Bruges, le commissaire Pieter van In et l'inspecteur Guido Versavel s'ennuient. Ils décident de rouvrir une enquête restée sans suite grâce au soutien de la juges d'instruction Hannelore Martens, compagne du commissaire ; la date de prescription (20 ans) arrivant bientôt. Il s'agit de l'affaire du tarot où trois personnes respectables avaient été abattues par deux balles dans la poitrine et une dans le front. Chacun de ces meurtres avaient été signé : une carte de tarot gisait à côté des cadavres. En s'intéressant à cette affaire, le meurtrier refait surface. Est-ce le même ? Un copieur ?
Je suis très déçue par l'enquête car elle prend peu de place entre les états d'âme des protagonistes et leurs vies sexuelles. Même si je l'ai lu très rapidement, il me laisse sur ma faim. J'ai encore un de ces romans dans ma PAL mais je le lirai bien plus tard.
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L'inspecteur van In rouvre une enquête vieille de vingt ans. L'affaire du tarot. Une idée peut-être pas si bonne que ça car de nouveaux meurtres sont commis dans la paisible ville de Bruges.

Que penser de ce roman? D'abord, il y a le personnage attachant de van In, buveur de Duvel invétéré, il y a la charmante procureur Hannelore, à l'appétit (sexuel) insatiable, et Versavel, flic gay en attente des résultats d'un test VIH. Tous ses personnages prennent trop de place dans le récit au point d'en éclipser l'enquête. Manque de concentration de ma part ou pas, toujours est-il que l'intrigue m'est complétement passée au-dessus (au final, je n'ai même pas totalement compris le mobile de cette rage meurtrière). Ne restent que les péripéties bibitives et relationnelles du trio van in - Hannelore - Versavel. Trop peu pour faire de ce roman un bon polar.

Une intrigue étouffée par des personnages trop présents, mais néanmoins sympathiques. Un polar assez moyen.
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critiques presse (1)
Lexpress
17 juin 2013
Entre deux pistes et deux interrogatoires, le commissaire ne cesse de faire l'amour, de boire (c'est qu'il neige à Bruges), de se sustenter... En Flamand plus latin que les Latins. Le lecteur apprécie le doux mélange.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Les nudistes ne se contentent pas de se balader tout nus sur la plage, ils mettent aussi un point d’honneur à effectuer ainsi toutes leurs activités quotidiennes. Faire le café, passe encore, mais s’asseoir sur une chaise… ridicule ! Van In se releva et alluma une cigarette. Il devait avoir l’air fin, avec ses chaussettes. La plupart des femmes tolèrent les bourrelets, les cicatrices, et même un visage grêlé par la petite vérole, tout, sauf un homme à poil en chaussettes. Van In comprit pourquoi en apercevant son profil dans le miroir..............
L’horloge de la cuisine indiquait huit heures cinq. Ce n’était pas la première fois que Van In n’entendait pas son réveil, mais, compte tenu des circonstances – Versavel devait recevoir les résultats des analyses dans le courant de la matinée –, il n’était n’était pas très fier de lui. D’où sans doute sa hâte à aller ouvrir.
« Salut, Guido ! Entre ! »
Il était déjà arrivé à Van In de vouloir s’enfoncer dix pieds sous terre tellement il était honteux, mais à ce point-là, non, jamais. Carine Neels le fixa une fraction de seconde, pétrifiée, avant de fermer les yeux et de reculer d’un pas.
« Excusez-moi, commissaire, mais… »
Van In croisa les mains devant ce qu’il avait de plus précieux. Il se rappela subitement que Versavel l’avait prévenu, la veille, juste avant de le quitter, qu’il demanderait à quelqu’un d’autre de passer le chercher ce matin-là. Trop tard. Le mal était fait.
« Un moment, Carine. Je reviens tout de suite. »
La jeune femme resta devant la porte, sidérée, comme si elle venait de recevoir une décharge de dix mille volts. Autrefois, les électrochocs étaient utilisés dans le traitement des patients en psychiatrie, car la méthode produisait des résultats aussi rapides que l’administration de lithium ou la lobotomie. Les psychiatres d’aujourd’hui trouvaient ces thérapies barbares, à l’exception du traitement aux électrochocs, justement, qui continuaient à se révéler très efficaces dans certains cas. La preuve : l’aversion que Carine avait développée pour Van In s’était instantanément évaporée. Elle était de nouveau amoureuse comme une midinette.
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Quel scénariste américain aurait encore pu écrire une scène montrant la mort d'un chien ? Même les cafards méritaient le respect à Hollywood.
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Les beaux souvenirs ne paient pas les factures d'électricité.
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L'amour a beau être de l'ordre de l'immatériel, la seule preuve tangible qu'on peut en donner est matérielle.
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