Pauvre Monsieur Fernand !
Comment quand on est pélican
vivre heureux, gai et souriant
quand on est différent ?
" Maman, comme j'aimerais être un chameau pour avoir ma propre réserve d'eau ! " grogne-t-elle.
" Quelle injustice ! ", fait maman en riant. Mais Sylla est bien triste à présent.
Ce rêve, pense Monsieur Fernand, est si renversant que, s’ils l’apprenaient, ses frères Pélican seraient forts mécontents. Ainsi tourmenté, Monsieur Fernand, protège coeur battant, avec courage et acharnement, un mystère bien déroutant. Pauvre Monsieur Fernand ! Comment quand on est pélican, peut-il en être autrement, pour être heureux, vraiment? Car pour Monsieur Fernand ni poissons ni alevins. Il préfère encore la faim que parcourir l’océan pour engloutir les fonds marins.
Pas de lapin, pas de mouton...
Décidément, je suis une véritable nouille !
Voici le moment tant redouté par Monsieur Fernand
qui s'avance vers le clan,
vacillant et balbutiant.
Notre pélican est au bord de l'évanouissement.
CHER PETIT ÉLÉPHANT,
DANS LA GRANDE AVENTURE DE LA VIE,
IL EST TOUJOURS BON DE CONNAÎTRE SA CHANCE...
SUIS-MOI POUR DÉCOUVRIR TON PROPRE CHEMIN !"
Ici, personne ne me trouvera...
Pas de repas en famille
pour Monsieur Fernand
qui savoure fleurs et brindilles
loin du clan des pélicans
Alors Monsieur Fernand,
le ventre plein, s'envole vers la grève,
pour songer à son rêve ...
Et trouver le bonheur un court instant.
Ainsi tourmenté, Monsieur Fernand
protège cœur battant,
avec courage et acharnement,
un mystère bien déroutant.
Car pour Monsieur Fernand
Ni poissons ni alevins.
Il préfère encore la faim que parcourir l’océan
Pour engloutir les fonds marins.