Les mots que nous prononçons, Provence, bonté, humanité, ont pour lui un sens que lui seul, Giono, connait. (...)
Mais la Provence écrite par Giono provient de tout ce qui l'a construit lui, lecteur et écrivain né là-bas, qui a connu la dureté des êtres et des paysages arides, puis s'est trempé dans le métal fondu de la guerre avant d'en revenir tout raide, tout coléreux, et ne plus bouger. C'est une vérité , une vision grise. La Provence de Giono est une lumière de fer. (p. 26)