Giono, dans cette histoire deux choses me dérangent. La première est que vous, qui êtes l'un des plus grands écrivains du mal de la littérature française, n'avez rien fait de ce mal que pourtant vous aviez sous les yeux. Dans un mouvement qui m'étonne chez vous, vous les avez fermés-je sais qu'il ne s'agit pas de lâcheté, mais plutôt de lassitude. Est-ce de les avoir trop ouverts pendant la Première Guerre mondiale ? Est-ce que vous considériez que, puisque les hommes avaient permis le retour de cette abomination, ils ne méritaient de toute façon pas de vivre, tous autant qu'ils étaient ? (p. 144)