Nous avons la trentaine, la quarantaine, et puis nous avons la cinquantaine, mais je vois Anne comme une adolescente : une belle jeune femme grande et timide en train de marcher dans les couloirs du métro le visage caché derrière un livre, totalement absorbée par ce qui se passe en les mots, en les autres, en elle-même, au risque de trébucher. Je vois Anne, fascinée par les mécanismes de l’esprit. Le mystère. Le secret. L’amour. Le destin. Anne, à l’écoute. Son désir généreux, altruiste. Aider les autres, aimer les autres.