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Citations de Enrique Medina (5)


L'homme meurt dépouillé, solitaire, dans la seule compagnie de ses ambitions frustrées.
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Rien de plus triste en amour que de devoir se laver après. Se laver souille l'amour. Elle aurait aimé nettoyer Ferreyra. Son travail habituel l'obligeait à nettoyer l'homme après le combat. Il y a peut-être de l'amour dans cet acte. Quand la femme prend entre ses mains la flèche languissante et maculée et qu'avec une ineffable délicatesse, étirant la peau soigneusement et faisant effleurer la tête rougie, épuisée, elle glisse ses doigts humides et procède à la toilette. Oui, elle aurait aimé nettoyer le membre de Ferreyra, le regarder se reposer, heureux. Rien n'est plus triste qu'un homme et une femme se lavant chacun de son côté, comme regrettant leur étreinte. Rien n'est plus triste aussi que de vivre dans un cloaque quand le reste du monde respire la joie...
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Ils ne se lassent pas, c'est chouette de cogner sur un homme sans défense, il faut reconnaître que ça fait plaisir, on en jouit, comme au lit avec une femme. Il y en a qui éprouvent plus de plaisir que d'autres, ceux qui ne font pas long feu au lit, ce sont les premiers à cogner, il faut les sortir pour qu'ils arrêtent. Ma foi, c'est jouissif, très jouissif de frapper un homme sans défense, c'est chouette, très chouette, l'assurance que l'autre ne va pas répliquer. Il existe peu de satisfactions supérieures à celle de tabasser le plus faible, il faut bien le dire. Par ailleurs, on ne doit pas renier la nature réprimer les pulsions humaines, ce sont bien des pulsions humaines, non ? Pas question de tomber dans la banalité en répétant comme un idiot « instinct animal » quand il s'agit de l'un d'entre nous. Parfaitement.
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Ils s'en vont en lançant des allumettes. Le feu entreprend sa purification. Toute la villa se purifie. Ils montent dans la voiture. Sorel admire les flammes.
" C'est dommage, c'avait l'air d'une gentille famille !"
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C'était un bras cassé, un bon à nib. Il était né comme ça, pauvre et feignant. Commode ! La mère avait toujours pris soin du garçon car elle le sentait bon à rien. Il n'avait rien à faire. Puisqu'il y a des femmes pour ça, il ne faisait pas la cuisine, ne lavait pas, ne repassait pas. Se gratter les couilles, c'est tout ce qu'il faisait, même pas son lit...
Mingo était feignant de naissance et voyou par vocation.
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Du bazar mélancolique au souk joyeux, le borborygme assourdissant des bonimenteurs

Bazar et vacarme sont le même mot. Le mot persan bazar s’analyse en wescar. Le mot arménien vacarme se décompose en wahacarana. L’un et l’autre disent la rue marchande (mot à mot « l’endroit où on marche pour acheter », la ville).

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