Boston m'a dit qu'elle adorait les longues promenades, les voyages à pied. Selon elle, il ne laissait pas d'être étrange que la manière la plus naturelle et la plus primitive de se déplacer puisse se transformer en l'activité la plus lumineuse. Si cette activité est la plus créatrice, c'est peut-être parce qu'elle se fait à la vitesse humaine. La longue marche, m'a-t-elle dit, semble produire une syntaxe mentale et narrative qui lui est propre. (page 69)