La violence révèle une maladie de la pensée. Attention, une maladie de la pensée, pas une maladie religieuse. On massacre pour d'autres idéologies que la religieuse, on massacre pour des querelles dynastiques, on massacre par nationalisme, on massacre par racisme, on massacre par antisémitisme, on massacre par sentiment de supériorité. Quelle idiotie, prétendre que les religions génèrent la férocité ! À chaque époque on abat. Au nom de n'importe quoi. Toutes ces intolérances expriment l'identique peur de la perplexité. Le barbare élimine celui qui ne pense pas comme lui.