Les pauvres, tout comme les barbares d'outre-mer, n'étaient pas considérés comme des êtres tout à fait humains.
Cette masse d'ouvriers devrait constamment être maintenue au bord de la famine, sinon ils ne travailleraient pas, car ils étaient inaccessibles aux motivations humaines. C'est dans l'intérêt de l'ouvrier lui-même, disaient à Villermé certains patrons vers 1840, qu'il soit toujours au prise avec le besoin car sa misère est le garant de sa bonne conduite...