Le banditisme, c’est la liberté, mais dans une société paysanne, la liberté est l’apanage d’un très petit nombre. La plupart des gens sont prisonniers à la fois du seigneur et du travail, les deux se renforçant l’un l’autre. Car si les paysans sont les victimes de l’autorité et de la cœrcition, c’est moins en raison de leur vulnérabilité économique – en général, ils arrivent pratiquement à suffire à leurs besoins – qu’à cause de leur manque de mobilité.