Citations de Eric Neirynck (13)
Comme tout ce qui est nouveau, les premiers jours furent magiques...
Le réseau social qui paradoxalement de jour en jour me rendait asocial.
Le pire pour moi est la mort des autres, mort qui me rend fou, car faite de peur et d'égoïsme. On pleure sa solitude, son manque de l'autre, mais pas vraiment le ou la disparue, voilà pourquoi ma mort, je m'en fous.
La culture a un prix et je le défends. Oh je vois déjà venir les vrais de vrai plus vrais que les vrais qui me diront qu’on n’écrit pas pour l’argent. C’est pas faux à la base ce n’est pas l’argent qui motive, mais à la longue pouvoir vivre de ses écrits c’est pas mal, non ? Pourquoi les artistes n’auraient pas le droit de vivre de leur art et d’oser dire qu’ils aiment ça ? Moi j’aime l’idée qu’un jour peut-être je pourrai dormir sur mes deux oreilles, écrire quand je veux, ce que je veux et ne pas me bouffer l’estomac à chaque consultation de mon compte bancaire.
Ras-le-bol des trucs de fesses, de femmes rencontrées par hasard, de parties endiablées, de crimes crapuleux, etc. Je voulais du nouveau, du beau, du littéraire. Des textes qui feraient de moi un véritable écrivain, pas un pseudo auteur de gare.
Tomber amoureux est quelque chose de physiologique. Une alchimie bizarre et compliquée, qui tient de l'inexplicable.
Normalement ma vie avait un sens. Ma thérapie était devenue mon but !
Je tenais encore debout parce que je n'avais pas assez de couilles pour me foutre en l'air. C'est con de vouloir mourir quand on a peur de la mort.
Demain est autre jour, demain est le jour, le premier, le dernier. Demain ce n'est encore rien et c'est peut-être déjà tout. L'impossible qui devient possible, l'improbable qui arrive, le début d’une rencontre ou la fin d'une autre. Une histoire peut se faire et se défaire en quelques secondes. D'ailleurs quelle est la durée d'une histoire pour qu’elle puisse être qualifiée de telle ?
Sachez que si vous cherchez à pourrir la soirée d'une princesse, il suffit d'insister sur le côté terroir de l'alimentation. En plus du gras et de l'alcool, ajoutez un fromage qui pue et bien sûr évitez le lait pasteurisé, car la vengeance est un plat qui se mange cru.
" Tout en continuant mon chemin, je me disais aussi que ça ne devait pas être aussi insupportable que l’enfer sur terre que peut représenter pour tout homme à couilles un premier samedi de soldes au rayon vêtements pour femmes des grands magasins parisiens, marseillais ou bruxellois."
J'étais mal, mais heureux, un drôle de sentiment.
La ville coule dans mes veines depuis ma naissance. À mort la nature, à mort le silence, qui nous maintient en vie inutilement. Vive le béton, vive es mélanges de populations et le stress de la vie qui nous tue petit à petit.