LIRE LES POÈMES…
104.
Extrait 3
j’écris je pense à toi
[…]
poèmes (disait-il) qui sont toujours un peu la même
chose c’est l’arbre (disait-elle) qui brûle dans le froid
de la froide saison
les jours (disait-il) sont-ils les mêmes de ma vie la
tristesse (infatigable disait-elle) qui n’est pas toi
qui n’est pas mienne (la tristesse de tous)
105.
(vers le calme fleuve des morts)