Ma thèse, comme le démontreront les chapitres suivants, est que la destructivité et la cruauté ne sont pas des pulsions instinctuelles, mais des passions enracinées dans l'existence totale de l'homme. Elles sont une façon de donner un sens à la vie ; elles ne sont pas et ne peuvent pas être présentes chez les animaux, parce qu'elles sont, de par leur propre nature, ancrées dans la "condition humaine".