Eriel Quill

L'Amour
Est une maladie,
Un cancer qui se propage.
Et tu es la tumeur qui grandit
Petit à petit
En mon sein.
L'Amour
Est une cigarette
Qui se consume,
Mais qui renait
Inlassablement
Des mégots
Qui gisent sur le sol.
On sait
Que fumer tue,
L'Amour
Aussi
Peut-être fatal.

J'aimerais te dire que j'ai toujours cette étincelle,
Mais je n'ai pas oublié notre promesse, alors j'espère que, toi aussi, tu te la rappelles.
L'amour est un jeu cruel,
Est-ce que tu en vaux la chandelle ?

Aux amours inachevées,
À tous les cœurs qui ont envie d'espérer,
À tous ceux dont l'histoire n'a pu être racontée,
À toi, que je n'ai jamais voulu oublier.

Un nouveau monde
S'ouvre devant moi
Alors que tes lèvres
Prennent possession
Des miennes.

Je suis toujours amoureuse,
Mais j’ai l’amour en cage.

Non, je ne veux pas être que de Passage dans ta vie,
Je ne veux pas que tu sois un amour anonyme.
J'en ai déjà suffisamment écrit.
J'ai mal au cœur.
J'ai mal à l'âme.
Et je me soigne à coup de phrases griffonnées sur une page.
J'écris, entre deux larmes, des je t'aime que tu n'entendras jamais.

Je préfèrerais être ta muse
Que poètesse.
Modèle
Que peintre.
J’aimerais être l’inspiration
Et non plus l’artiste.
Être celle qui t’inspire
Les plus belles merveilles.
J’aimerais te séduire
Par mon corps,
Plus que par mes mots,
Par mes formes,
Plus que par mes tableaux.
Découvrir ton art,
Au lieu de te voir te réfugier dans le mien,
Et te faire transgresser les limites de ton imagination
Par ma simple existence,
Que par mes métaphores.

" Oui, retombons amoureux.
Que risque-t-on
Hormis être heureux ?
Refaisons le monde avec des si,
Pour combler l'ennui
De nos insomnies."

On pourrait se perdre un peu,
Retourner sur les lieux,
De notre première rencontre,
Les aiguilles de ma montre
Accepteraient peut-être de reculer,
De remonter le temps que nous avons gaspillé.

Aux amours inachevées,
À tous les cœurs qui ont envie d’espérer,
À tous ceux dont l’histoire n’a pu être racontée,
À toi, que je n’ai jamais voulu oublier.