Nationalité : Géorgie
Né(e) à : Tbilissi , le 23/09/1933
Mort(e) à : Moscou , le 20/03/2012
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Né(e) à : Tbilissi , le 23/09/1933
Mort(e) à : Moscou , le 20/03/2012
Biographie :
Erlom Akhvlediani est écrivain, scénariste et acteur.
Diplômé d'histoire à l'Université d'État de Tbilissi en 1957, il a suivi des cours d'écriture de scénario à l'Institut national de la cinématographie de Moscou de 1962 à 1964.
Côté cinéma, il a écrit les scénarios de 18 films, entre 1962 et 1999, et a travaillé entre autres avec Otar Iosseliani ("Avril", 1962), Guiorgui Chenguelaia ("Pirosmani", 1969) et avec Lana Gogoberidzé sur "Quelques interviews sur des questions personnelles" (1978) dont il a obtenu le Prix d'État de l'URSS en 1980.
Il a également joué dans plusieurs films.
Côté littérature, il a publié plusieurs recueils de nouvelles ("Vano et Niko", 1958 ; "L'histoire d'une petite souris paresseuse", 1971, etc.), et il a été critique pour plusieurs revues.
"Un moustique dans la ville" a obtenu le prix Saba (le plus grand prix littéraire géorgien) en 2011.
Son œuvre est traduite en russe, arménien, hongrois, tchèque, allemand, arabe et néerlandais.
+ Voir plusErlom Akhvlediani est écrivain, scénariste et acteur.
Diplômé d'histoire à l'Université d'État de Tbilissi en 1957, il a suivi des cours d'écriture de scénario à l'Institut national de la cinématographie de Moscou de 1962 à 1964.
Côté cinéma, il a écrit les scénarios de 18 films, entre 1962 et 1999, et a travaillé entre autres avec Otar Iosseliani ("Avril", 1962), Guiorgui Chenguelaia ("Pirosmani", 1969) et avec Lana Gogoberidzé sur "Quelques interviews sur des questions personnelles" (1978) dont il a obtenu le Prix d'État de l'URSS en 1980.
Il a également joué dans plusieurs films.
Côté littérature, il a publié plusieurs recueils de nouvelles ("Vano et Niko", 1958 ; "L'histoire d'une petite souris paresseuse", 1971, etc.), et il a été critique pour plusieurs revues.
"Un moustique dans la ville" a obtenu le prix Saba (le plus grand prix littéraire géorgien) en 2011.
Son œuvre est traduite en russe, arménien, hongrois, tchèque, allemand, arabe et néerlandais.
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Citations et extraits (9)
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Il fait toujours nuit. Je suis toujours seul. Je vais découvrir tout d'un coup que je suis assis à ma table et que je suis ici, quelque part, tout près. Rien ne bouge. Rien ne change. Cette découverte se répète mille fois et, l'une après l'autre, elles s’additionnent et deviennent une grosse goutte de mercure. Tu ne sais même pas où tu vas. D'où tu viens tu ne le sais pas non plus. Tu sais seulement que tu es quelque part tout près, quelque part tout à fait à l'intérieur, tout au fond et que tu ouvres une grande sphère de bois, puis une autre plus petite contenue dans la première, puis encore une autre plus petite et enfin tu découvres que la dernière est vide.
La mort m'a fait penser à beaucoup de gens : la mort de la personne bien-aimée est comme le typhus : on ne l'attrape pas une seconde fois.
On ne peut pas toucher le printemps : ce n'est pas une chose, c'est le printemps. Le temps viendra où c'est lui-même qui te touchera de ses tentacules colorées : ses chants d'oiseaux, sa joie, ses jeunes pousses vertes et son parfum enivrant. Et même si tu es mort, il te ressuscitera.
L'une des plus grandes joies au monde : sentir un papillon prisonnier palpiter dans ton poing puis le lâcher et le suivre des yeux.
Mardi 62 février
Si quelqu'un venait me demander si je préférais brûler le livre ou me couper la main, je répondrais, et même sans réfléchir, que je brûlerais le livre.
Si quelqu'un venait me demander si je préférais brûler le livre ou me couper la main, je répondrais, et même sans réfléchir, que je brûlerais le livre.
On a bu.
On a bu et on s'est soûlé.
Et sinon, pourquoi aurait-on bu ?
On s'est soûlé mais ce ne sont pas eux qui se sont soûlés, ce sont leurs espoirs et leurs passions, leur foi et leur amour qui ont quitté la table en titubant...
On a bu et on s'est soûlé.
Et sinon, pourquoi aurait-on bu ?
On s'est soûlé mais ce ne sont pas eux qui se sont soûlés, ce sont leurs espoirs et leurs passions, leur foi et leur amour qui ont quitté la table en titubant...
L'air me fait penser que la vitre ressemble beaucoup à l'air : tous deux sont transparents. Je crois que si la fumée d'une cigarette était aussi transparente que l'air, personne ne fumerait de cigarette. C'est pour cette raison que personne ne fume de vitre.
Ah ! c'était le bon temps quand je donnais d'abord mes écrits à lire au feu. Le feu est un excellent lecteur et aussi un correcteur attentif, il corrige toutes les fautes.
Etrange, non ? En hiver l'arbre se dépouille tandis que l'homme s'habille.
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